Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 1. kötet, 1762 (Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers)

Architecture et parties qui en dépendent

i8 ARCHITECTURE, 8. Moule pour la tuile du grand moule. Il a fept lignes i d’épaifleur, treize pouces de long & huit de large, tk auiTi une échancrure a pour former le crochet de la tuile. 9. Moule pour la brique. Il a intérieurement un pouce deux lignes d’épaifleur, huit pouces de long & quatre pouces de large. 10. La plane avec laquelle le mouleur étend la terre dans les moules à tuile, & dont il (e fert comme l’ouvrier (Jig. y. ) le lert du racle : il y en a de dif­férentes grandeurs. 11. Moule à planche dont on fait le carreau. Il a inté­rieurement douze pouces de long fur iîx de large, & lept lignes d’épaillcur pour la planche dont on fait le carreau de petit moule. On le lert d un plus grand pour la planche dont on fait le carreau du grand moule. il. Racle: il efl: de bois, comme tous les autres outils, Sc lert au mouleur pour applanir la terre dont il forme les planches. 15. Planchette avec laquelle le coucheur (fig. 2.) tranf­­porce les planches de terre glaile fur les places pour les faire fccher. Il y en a de plus longues & de plus larges pour la tuile. 14. Plioir fur lequel le leveur {fig. 3.) transporte la tuile faîtiere, &t Sur lequel il lui tait prendre la courbure convenable. C, la poignée du plioir. E, la tuile. PLANCHE II. dans le quarré. Enfuite tenant de la main droite le couteau (Jig. 8.), il retranche tout autour du cali­bre les parties du quarré qui excedent, & forme ainli un premier carreau. Il forme de même le Se­cond , dont il tourne l’endroit fur l’endroit du premier, & continue ainSi la pile qu’il a commen­cée } Sc forme de nouvelles piles D de carreaux, auxquelles il ne manque plus que la cuiflon pour être en état de Servir. E, pluSieurs piles de carreaux qui achèvent de fécher. Fig. 3. Ouvrier qui porte une bradée ou pile de carreau. Le même ouvrier levé aullî les planches de deflus les places. 4. Arrangement des planches Sur les places, & la ma­niéré dont le leveur tourne les endroits les uns Sur les autres de la main gauche. Il faiSît la planche 1. de la droite, la planche 3. parle milieu des longs côtés, & du même tems il les renverSe fur les plan­ches 2. &4. Il prend enfemble les deux planches 1- <Sc 2. donc les endroits fe touchent, & les pofe ainfi enfemble fur les planches 3. & 4. en Sorte que les envers deces paquets fe touchent.il continueainlî à renverSer <5c à empiler les planches y. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 11. 13. 14. 1 y. 16. 17. 18. 19. 20. ce qui forme cinq paquets particuliers qu’il empile les uns Sur les autres fur celui du milieu 9.10. 11.12. ce qui forme une bradée compofée de vingt planches. f. Plan & prodi de la batte donc l’ouvrier {fig. 1.) Ce Sert pour battre de drefler en trois ou quatre coups les quarrés dont on fait les carreaux. Cet inflrumcnt efl d’un bois dur & uni ; il a neuf pouces de long* fept de large dans fa plus grande largeur ; le manche a cinq ou Six pouces. 6. Calibre & carreau de petit moule, a, calibre vu par­detlus du côté de la poignée. by calibre vu par­­deflous du côté des pointes qui fervent à le flxer dans les quarrés de terre glaiSè, dont le coupeur rogne l’excédent. Les calibres qui font de bois, font entourés d’une bande de fer, pour qu ils ne foient point endommagés par le couteau, c, carreau vd par l’endroit où font les empreintes des chevilles qui empêchent Je calibre de tourner fur le carreau. d, carreau vu par - deffous & du côté de l’envers qui efl un peu plus petit que l’endroit, les côtés étant coupes un peu obliquement, pour que la jonction des arrêtes Supérieures fe faSïè avec plus d’exaélitude. 7. Calibre de carreau de grand moule. A & B, calibre vu par-deflus & par-deffous. C (k. D, carreau vu par-deflus & par defl'ous. 8. Couteau de coupeur. C’eft un morceau de lame de faulx , auquel on a adapté un manche; la lame a Six pouces de longueur & trois de large. 9. Plan & profil du batrieau , qui fert à battre la tuile encore flexible, pour la redrefter avant de l’arran­ger en tours pour fécher parfaitement & à l’ombre. On fe fert aufh de cet infiniment qui a douze ou treize pouces de long, non compris le manche qui en a cinq, & trois ou quatre pouces de large aux extrémités, pour battre la tuile faîtiere, &la plier fur le plioir. 10. Les deux felles du coupeur, qui ont chacune de A en B, dix pics de long, un pié de large, & Six pouces d’epaifleur ; le deffus efl: élevé d’environ dix huit pouces au deflus du terrein. Sur la pre­mière font onze piles F, D, de vingt carreaux cha­cune,qui font entièrement achevées ;&fur l’autre felle, quatorze pilles de demi-planches ou quanés C,E, qui, à mefure qu ils feront rognés, pafle­­ront fur l’autre Telle. Ces deux piles enfemble con­tiennent cinq cents carteaux. PLANCHE III. Profils, élévations & plans du fourneau pour cuire la. brique , la tuile, & Le carreau. La vignette vepréfente l'intérieur de la halle D, E, Plan. I. C'ert un grand bâtiment de 5 <5 pics de large Sur 72 de long, dont le toit Soutenu par cinq fermes de charpente , repofe par fes extrémités fur des murs de huit à dix p:és d élévation. C’eft dans ce batiment qu’on met fécher la tuile & le carreau, que l’on reieve de deSTus les places avant qu’ils Soient entièrement fecs. On forme avec la tuile de grandes tours F, F, F, F, F, compofées de trois, quatre ou cinq cours l’une dans 1 autre* & on la laide fécher parfaitement en cet état avant de la mettre au fourneau. Les tuiles Sont rangées quatre par quatre, les crochets en haut, & tournés alter­nativement fan vêts le centre de la tour, 6c l’autre vers le dehors. Les paquets de quatre tuiles font pelés en liailon les uns Sur les autres, enforte qu’un paquet couvre le joint qui elf entre les deux paquets qui font au-deflous. On laitle les joints tort larges, adii que Pair circule plus facilement, & fechc plus promptement la tuile. C efl auiTi pour la même raifon que les différentes tours qui font les unes dans les autres, font efpacces d’un pié ou environ. On met auiTi fécher la tuile faîtiere fur les pièces de la charpente du comble qui peuvent les rece­voir } comme on voit en G, G-, on fe Sert pour y atteindre de quelques tréteaux ou banquettes. Ouvrier qui coupe &: bat les planches pour en faire du carreau. Il eff aflis fur un banc qu’on nom­me /elle, fur lequel il coupe en deux & deux à- Ja-fois avec le tranchant de la batte, les planches qu’il prend au tas A , dont les endtoits Se touchent. ( L’envers eff le côté de la planche qui touchoir le Sable lorsqu’elle étoit Sur la place). Il bat enfuite une des moitiés avec la batte (fig. \ .) ce qui appla­­nit l’endroit ; il bat enfuite l’autre moitié qu’il ren­­verfe la première, & continue ainSt jufqu à ce qu’il ait formé vingt-cinq piles C de quarrés. Chaque pile efl; compofée de vingt quarrés dont les en droits Se touchent, difpodtion qui doit etre con­­fervée depuis que le leveur a ainfi placé les plan­ches , jufqu à ce que le carreau Soit cuit. Les vingt­­cinq piles forment la Sellée, qui elf compofée de cinq cents carreaux. 2. Le coupeur aflis fur une des deux felles. Il prend deux quarrés à-la fois, dont les endrois fe tou­chent , & ayant appliqué l’envers de l’un fur la feile, il applique de ia main gauche un des calibres a, A, (fig. 6. O* 7.) dont il fait encrer les pointes Fig. 1. Coupe fuivant la longueur, par la ligne DE A H du plan {figure 4.). H, la voûte. A, la bou­che du fourneau d’un pié 8 pouces de large fut

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