Crania Hungarica 1/2. (Budapest, 1956)
CRANIA HUNGáRICá 1956. Musée National Hongrois Section Anthropologique du Musée d'Histoire Naturelle LA POPULATION DS BRIGBTIO /II-IVe aièclea/ Par J.Nemeskéri Circonstances des fouilles Brigetio, anoien camp romain /auprès de Szőny, com.Komárom'/ a été connu déjà à la fin du XIXe aiecle comme très important lieu de découverte anthropologique. Notamment, c’est en 1884 que J.Ienhosaék /1/ a publié la description du crâne macrocéphale, trouvé en ce lieu, dans sa monographie bien connue, et devenue depuis classique pour l’anthropologie hongroise. Mais en effet, l’appréciation juste - tant historique qu’ethnique- de cette trouvaille macrocéphale n’a été réellement éclaircie que par des recherches archéologiques récentes. Depuis les dernières dizaines d’années trois grands cimetières corrélatifs ont été - partiellement - découvert à l’endroit de Brigetio. On peut y résumer les rapports archéologiques et historiques les plus significatifs d’après les données qu’a bien voulu nous communiquer l’archéologue M. L.Barkéczy /2/, comme voici. Le premier cimetière, dit „Gerhát" /64 inhumation*incinérées et 50 tombes à squelettes - les fouilles ayant été dirigées par MM. A.Radnóti et K.Sági en 1940/ a été situé a l’est du oamp} c’est dans ce cimetière que l’on a enseveli les troupiers de la légion. Le second, nommé cimetière „Járóka" /110 tombes,dont les fouilles ont été dirigé par feu I.Paulovics/ a servi de lieu de sépulture civile} c’était le cimetière de la bourgeoisie,o’est à dire de la colonisation civile s’ôtant établi autour du corps d’année campé. Le troisième cimetière, celui du „Sörházkert", s’attache en effet au cimetière précédemment mentionné /202 inhumations incinérées et 212 tombes à squelettes - les fouilles ont été dirigées par M. A.Radnóti en 1943 et 1944/ les deux cimetières étant partagés par une chaussée, d’où proviennent les deux dénominations différentes. Du point de vue anthropologique, ce sont encore les tombes du cimetière „Cellás" /à cavaux celluleux/, qui représentent une importance, se datant déjà du IVe siècle. No 2.