Louis Kassák (Galerie Denise René Paris, 1960)

Kassák: Poesie sans titre 1921 Les ailes du soleil partagent nos vies en deux l’une est ä toi l’autre est ä l’animal muet qui fläne dans la grotte de mon coeur la mere et son enfant l’ouvrier ses outils en mains la filie des rues de grandes blessures au front ne te demandent guére vers quelle région du monde tu te tournes tes réves descendent en sanglotant la rue abrupte et puis le condamné ä mort qui passe par le pont les fusées — dit-on — tourbillonnent en mains de dieu les amoureux — dit-on — révent de fleurs écloses toute cela est faux car de simple lois déterminent les choses tu connais bien ce lourd oiseau en fer volant derriére les nuages c’est l’enfant du doméstique sterile fait de volonté et d’amertume il apparaít en forme métallique pour rendre justice voilä la mort mais vois-tu je suis auprés de tói oü pourrai-je done aller par ces torchons de lumiére. TRADUIT PAR MARIE BÁNYAI DOCUMENTATIONS

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