Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 1. kötet, 1762 (Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers)

Agriculture et economie rustique - Culture et arsonnage du coton - Travail et emploi du coton

ET ECONOMIE RUSTIQUE. 9 PLANCHE I«». Troifieme divifon fervant de Planche feonde. Bas de la Planche. 6. S, plan 8c élévation d’un grand peigne ou feran gar­ni de quarante-deux dents de douze à treize pouces de longueur. Il fert à former les peignons. 7. T, peigne à dégroffir, garni du même nombre de dents de fept à huit pouces de longueur. 8. V ,plan 8c élévation du peigne à affiner. Les dents en même nombre ont quatre ou cinq pouces. 9. Plan 8c élévation d’un peigne fin dont les dents font au nombre de trente-fix. 10. Fer féparé du poteau auquel il efi attaché dans la vignette. La branche coudée qui traverfe le poteau en B étant terminée en vis, efi reçue dans un écrou. C, repréfènte une autre maniéré de le fixer : c’eft une clavette double qui traverfe la branche coudée, 8c l’empêche de fortir. 11. & 11. Plan 8c coupe du frottoir. Fig. 3. Le haloir t. C’efi une efpece de cabane où l’on fait féeliet le chanvre , en Je pofint fur des bâtons au­­deflus d’un feu de chenevote. 4. Une femme s Qui tille du chanvre, c’efl-à-dire qui en rompant le brin, fépare l’écorce du bois, f. Ouvrier qui rompt la chenevote entre les deux mâ­choires de la broyé u. 6. Ouvrier qui efpade, c’efl-à-dire qui frappe avec l’ef­padon Z fur la poignée de chanvre N qu’il tient dans l’entaille demi-circulaire de la planche verti­cale du chevalet Y. 7. Ouvrier qui, pour faire tomber les chenevotes, fecoue contre la planche M du chevalet la poignée de chanvre qu’il a efpadée. 8. Autre efpadeur qui fait la même opération fur l’autre planche verticale du chevalet. 9. Bas de la planche. L’égrugeoir dont fe fert l’ouvrier de la figure 2. L’extrémité de cet infiniment qui pofe à terre, efi chargée de pierres pour l’empê­cher de fe renverfer. 10. Mâchoire fupérieure de la broyé vue par-deiïbus. On voit qu’elle efi fendue dans toute fa longueur pour recevoir la languette du milieu de la mâchoire in­férieure , 8c former avec celle ci deux languettes ou tranchans-moufiès propres à rompre 8c brifer la chenevote. 11. La broyé toute montée. La mâchoire fupérieure efi retenue dans l’inférieure par une cheville qui tra­­verfe tous les tranchans. 1z. Chevalet f mple, X, le même que celui cotté X dans la vignette. 13. Chevalet double, Y Y, le même que ceux cottés M, Y, dans la vignette. 14. Elévation d’une des planches du chevalet, foit fim­ple, fo.it double. 1 f. Elévation 8c profil d’un efpadon vu de face en A, 8c de côté en B. La vignette repréfente l’attelier des peigneurs. Fig. 1. 2. 3. Peigneurs dont les uns peignent le chanvre fur le peigne à dégroffir, & d’autres fur les peignes à affiner. Ces peignes font pofés fur de grandes ta­bles R portées fur des tréteaux 8c fcellées dans le mur. 4. Peigneur qui paffie fa poignée de chanvre dans le fer A, pour en affiner le milieu, 8c faire tomber les chenevotes que le peigne n’a pas ôtées. 5. Ouvrier qui frotte le milieu de fa poignée fur le frottoir, pour achever d’affiner cette partie. 4, négrdfe qui paffe le coton au moulin, pour tfn féparer la graine, y, negre qui emballe Je coton en le foulant des piés, & fe fervant d’une pince de fer pour le même effet. CT, autre negre qui de tems en tems mouille la balle extérieurement en jettanc de l’eau avec les mains pour faire refferrer la toile qui hape mieux le coton 8c l’empêche de gonfler 8c de remonter vers l’orifice de la balle. 7 , balles de coton prêtes à être livrées à l’acheteur. 8, petits bâtimens caboteurs qui viennent charger du coton fur la côte. 9 , partie d’une plantation de coto - niers. 10, café à coton, 8c engard fous lequel fe rangent les négrefies qui palfent le coton au mou­lin. Fig. z. Extrémité d’une branche de cotonier. N°. 1. Peti­tes feuilles â trois pointes, z, grandes feuilles â cinq pointes. 3 , fleurs. 4, 4, feuilles formant le calice de la fleur. f, cocon ou fruit du cotonier ; cou­vert de fon calice. (>, fruit ouvert dont les flocons de coton font épanouis. 7 , cocon qui commence à s’ouvrir par la pointe. 8 , graine de coton à­­peu près de grofleur naturelle. 9, graines de coton proportionnées au dellein delà plante. 10, pince de fer en pié de chevre, fervant à fouler le cotoft dans les balles. 3. Arfonnage du coton. A, le chinois. B C, faifeeau de rofeaux qui foutieni l’arfon. d, anneau de fer qui fondent le faifeeau de rofeaux. E, le coton fous la corde de l’arfon. 4. L’arfon. a b , perche de l’arfon. c, panneau de l’ar­fon. f. Coche. CULTURE ET ARSONNAGE du coton. Fig. 1. Un c habitation des Ifles de l’Amérique où l’on cultive le coton. N°. 1 , cotonier dans toute fi grandeur, arbufte portant le coton, z, negre qui cueille le coton. 3, negre qui épluche le coton. Tome I, TRAVAIL ET EMPLOI DU COTON. PLANCHE I«e. Le haut de la Planche , ou la vignette reprefente Vintérieur d une jabaque. Fig. 1. O Urdiffeur qui ourdit la chaîne. L’ourdiffoir éff compofé de cinq rangs de chevilles fur lefquelles il étend 8c affortit les fils de différentes couleurs, ob­­fervant de conferver les encroix. Ces chevilles font de fix pouces de longueur hors du mur 8c par cou­ples. La diftance d’une couple à l’autre efi d’environ un pié. z. & 3. Ouvriers qui avec de la colle imbibent la chaîne envergée & étendue fur l’équari A B, fur les longs côtés duquel les enverjures ou baguettes C D re­­pofent. 4. & f. Deux autres ouvriers qui fuivent les précédens 8c achèvent d’étendre l’apprêt, en pallant leurs vergettes ou pelotes de pluche de laine deffus 8c deflous la chaîne, à laquelle ils les appliquent en coulant de A vers B, pour la fécher 8c en féparer les fils. 6. Tilferand qui fabrique fur le métier une piece de­­toile. On voit auprès le moulin à pié. Le bas de la Plancheé Fig. i. Moulin â pié pour féparer le coton de fa graine* A A A A, les montans 8c patins du chaffis qui porte! les rouleaux. B , les rouleaux, â une des extrémités de chacun defquels efi fixée quarrément une des deux roues ou volans C, C, qui tournent en fen$ contraire. D, cheville placée hors du centre fer­vant de manivelle. D E, Corde qtli communique le mouvement du marchepiéà une des roues C. Il y en a une femblable à l’autre extrémité F du marche­­pié EF. G, tablette inclinée fur laquelle tombe la graine. Les couffinets ou collets dans lefquels rou­lent les tourillons des rouleaux, peuvent être fer­rés ou deflerrés à volonté, pour approcher ou éloi­gner les rouleaux mobiles dans les rainures des montans où on les fixe par des clés, z.Petit moulin à main pour le même ufage. a b, lâa rouleaux cannelés, c, la manivelle.C

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