Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 2. kötet, 1763 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Premiere partie - Boutonnier

b outon nier. Bas de la Planche. PLANCHE V. PLANCHE IV. Z tres dorures & enjolivures,dont on fe fert pour orner les boutons. 3. Ouvrière qui travaille au boiffeau, & fait jarretière , brandebourg ou cordons de montre. Ce travail a beaucoup d’affinité avec celui de la dentelle. On appelle boijj'eau la planche courbe qui recouvre les genoux de l’ouvriere , fur laquelle l’ouvrage fe fabrique. Les fufèaux pallent d’un côté à l’autre , comme ceux de la dentelle , fur le couffin de ces fortes d’ouvrieres. 4. Ouvrier qui travaille à la jatte à faire des cordons ronds , dont l’intérieur eft garni d’une meche. Fig. a, broche à dévider & à travailler, échelle double. b, fer à rouler, échelle double. 2. Pâté dont fe fert l’ouvriere fig. 2. de la vignette. A , le pâté vu pardevant. JB , le pâté vû par le côté oppofé , où on dffiingue les crochets qui fervent à le fixer au rebord de l’établi. On y a auffi pratiqué un tiroir repréfenté à moitié ouvert dans la première figure; le deffus qui eft entouré d’un rebord , eft couvert de drap vert. 3. Boîte à bouillon , & fon crible féparé. 4. Billot fur lequel font fixées quatre broches qui re­çoivent un certain nombre de rochets garnis de foie, que l’on peut doubler , en tirant en même tems les foies de plufieurs rochets. Ces trois der­nières figures 2,3,4 font deffinées fur une échel­le double. 5. Etabli en perfpeiftive. 6. Jatte fur laquelle travaille l’ouvrier ,fig. 4. montée fur fon pié. Fig. 7. Rouet à dévuider ou tracaner , vû du côté op­pofé à la manivelle. 8. Elévation géométrale du rouet, du côté de la tête. 9. Tournettes ou guindres, fur lefquelles l’écheveau de foie eft placé. Pour faire ufage de ces deux inftru­­mens, on place le pié du guindre près de celui du rouet précédent, de maniéré que fa longueur foit perpendiculaire à celle du pié du rouet, & le ftége de l’ouvriere eft placé vis-à-vis de la manivelle du rouet. 10. Rouet à cordonner & à retordre. H. Elévation du même rouet. 12. Autre rouet d’une conftruétion différente , fervant à tordre. 11. n. 2. Chape de la petite roue du rouet. Fig. A , moule de bouton. Fig. B , bouton d’or trait à amande , à fix croix, moi­tié fatiné , moitié rofté. Fig. C, bouton d’or à cul de dé, moitié cordonnet d’é­­filé , & moitié clinquant, fait à Péguille. Fig. U , bouton cl’or glacé de trait à fix croix, les poin­tes en cordonnet de trait. On en fait auffi à qua­tre croix ; ce font les plus communs. Fig. E , bouton d’or à limace , moitié fatiné , moitié rofté. Fig. F, Bouton d’or trait à épi, rofté , avec cerceau & tête d’or , deux petits falbalas. Fig. 1. Bouton fatiné de foie plate , & rofté avec une milanoife de foie, façon de chapeau , avec un fix croix rofté en façon de pommette. 2. Bouton fatiné en foie plate, & rofté en milanoife de foie , façon de cordon d’évêque à fix croix. 3. Bouton fatiné de foie plate, à huit croix , huit cor­­delieres à la tête , une rofette à chaque bout des cordelieres, d’où part un point de dentelle en mi­lanoife de foie. 4. Bouton fatiné de foie plate , piqué à carreaux en points de dentelle ,avec une milanoife de foie &C différens ornemens. 5. Bouton d’or dit à garde d’épée , à quatre croix, moitié lame cannelée , & moitié cordonnet de trait. 6. Bouton d’or dit à garde d’épée , à fix croix, moi­tié lame grenée, & moitié cordonnet de trait. 7. Bouton d’or à lame guillochée , à fix croix. 8. Bouton d’or à lame unie fortifiée , à fix croix. 9. Bouton d’or à lame à filigrame double , à qua­tre croix. L’attention de l’ouvrier contribue beau­coup à la perfeftion de l’ouvrage. 10. Bouton d’or à filigrame fimple , à fix croix , les points en lames unies. L’effentiel , pour faire ce bouton, eft que l’outil qui fait le filigrame , foit bien fait, & que le cordonnet de trait foit d’égale groffieur. 11. Lame unie repréfentée , ainfi que les fuivantes 3 beaucoup plus en grand. 12. Lame cannelée. 13. Lame crenée. 14. Lame guillochée. 15. Lame à filigrame fimple. 16. Lame à filigrame double. Les différentes configurations de ces cinq dernieres lames font de l’invention de M. Pierre Bergerot. Elles font doublées par plufieurs brins de foie qui en occu­pent la largeur , auxquels elles font réunies par un fü de trait qui eft guipé deffus.

Next