Figyelmező, 1840. január-december (4. évfolyam, 1-52. szám)

1840-02-18 / 7. szám

AZ EGYETEMES LITERATtRA’ KÖRÉBEN. Kiadó szerkesztők schemer, Vörösmarty, szerkesztő társ RAJZA. ----------------- iir NEGYEDIK EV3»—----------------­Pesten. Februárius' 18. 1810. 5, szám* Tartalom. Hazai literatura. Utazás. Besse’ útja a’ Kaukaz’ hegyén stb a’ magyarok’ őslakjaik’ kifürkészésére. Folytatás (Jerney János). — Színház. Pesti nemz. játékszini zsebknnyv 1840re — Kül­földi liter at. ura. Aretin és Rotfeck , az alkotmányos egyedkormány’ közjoga. — Visszaigazítások. A’ magyar academia és Orosz. (A’ szerkesztők). — Necrolog (Papp László, Lukács Lajos és Lenhossék Mihály t). 'i HAZAI LITERATUR A. Utazás. Voyage en Crime e, au Can case, en Géorgie en Arménie, en Asie-mineure et a Constantinople, en 1829 et 1830 ; pour servir a l'Histoire de Hong­­rie. Ouvrage orvé de cinq planches lithographiées. Par Jea 7i-Char les de Besse. (Folytatás). VII—XII. fejezet az Elbruz lie cry re Ema­nuel tábornok’ vezérlete alatt menő expeditiót tárgyazván , némi közbeszött magyar dolgok’ tekintetéből is, érdekes!) kezd lenni. Ugyanis utazónk a’ melegfürdökböl az expeditío után lovagol, azt a’ köszönti mezöségen vert tanyá­ján beéri. E’ hely’ magyar nevezetére figyel­meztetni el nem mulasztja (p.62).—Az Elbruz táji helyilakosok’ főnökinek, különösen a’ kara­­esaíVcnak az expeditionál megjelenése alkal­mat nyújt velők tolmács általi szólásra követ­kezőkben : ,,Je m’entretenais avec eux en pré­­sence de l’interpréte de l’expédition, qui pár­iáit le tűre et le russe, quoique tcherkesse de nation. Je ne fus pás peu surpris de la joie qu’ ils firent éclater en apprenant que j’étais Ma­gyar, et que mon but était de chercher le ber­­ceau de mes ancétres; mais je le fus bien da­­vantage de les entendre protester qu’ ils étaient aussi de la race des anciens Magyars, qui ja­ dis avaient occupé, suivant la tradition de leur pays, les terres fertiles depuis l’Azow jusqu’ á Derbend. Ils ajoutérent que leur nation avait demeuré au delä du Kouban , dans les steppes occupées aujourd’ hűi par les Cosaques de la mer noire; que dans ces temps-lá ils avaient pour voisin un peuple puissant qui les oppri­­mait et exigeait d’eux un tribut, consistant en une vache blanche á tété noire; ou, á défaut de cela, ils devaient lui fournir trois vaches ordinaires, par chaque famille ; qu’étant excé­­dés des exactions de leurs voisins, ils résolu­­rent de passer sur la rive gauche du Kouban et de se retirer dans des montagnes inaccessi­­bles, afin d’y vivre dans l’indépendanee; qu’ enfin, ils étaient venus s’établir dans leurs de­­meures actuelles, sous la conduite d un chef nőmmé Karatchai, dönt toute la peuplade prit le nom qu elle a gardé jusqu’ ä ce jour, quoi­­que la famille Karatchai soitdéjá éteinte. Ilsdi­­rent ensuite qu’ á la distance de trois journées de none camp, il y avait cinq villages ou peu­­plades qui sont également de la souche des Ma­gyars: ce sont les Orouspié, Bizinghi, Khou­­liam, Balkar et Dougour; que ces peuplades parlaient une langue toute differente de celles des autres habitansduCavcase; qu’elles demeu­­raient sur les montagues les plus élevées, et 7

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