Claire Szilárd (1992)

L’Art de Claire Szilard L’évolution artistique de Claire Szilard a commencé dans sa pleinitude en 1951, lors de son établisse­ment en Israël. Ses travaux absolvés dans les écoles à Budapest, pendant les années 40 se sont perdus dans la tempête de la deuxième guerre mondiale. Pendant les premiers temps en Israël, elle a peint des tableaux proches de l’abstraction dont l’archi­tecture, et la construction donnent le caractère. Mais elle ne s’est jamais défaite de la figuration inspirée parla nature. Dans son art sa culture et sa formation europé­enne resentent fortement bien mai sen s’établissant en Israël, le monde étranger et l'enchantement de l’Orient l’aient séduite. La société multicolore, le paysage, riche en beautés naturelles, mais parti­culièrement son sujet éternel, le Désert, l’a énormé­ment influancée. Elle élabore ses thèmes dans des séries. Celles-ci ne sont jamais définitivement terminées, car elle y retourne de nouveau, même après des intervalles de quelques années. Il y a plusieurs lignes dans ses oeuvres. Son optimisme, son harmonie intérieure, sa sérénité changent ses états d’âme mornes et tragiques en joie de vivre. Il est impossible de présenter son art complet dans le volume de cette brochure. Toute sa vie est remplie du travail d’une grande variété : elle peint à huile, en aquarelle, elle dessine au crayon, elle fait des travaux graphiques (Lithographie, Sérigraphie) elle sculpte, en verre et fer, elle crée des tapisseries et la composition des vitraux occupe une très grande place dans son activité. L’étendue de son atelier est en somme le monde entier si elle prend le Désert, si elle peint’ les élé­ments de la nature : arbres, plantes, chardons ou bien des bâtiments, ou figures humaines. Aussi elle accouple des éléments ne s’appar­tenant point dans la réalité, en les rattachant d’une façon inattendue dans sa peinture surréaliste et fan­tastique. Elle réussit à créer ainsi une nouvelle réa­lité dans laquelle ce monde semble avoir une ath­­mosphêre de « ça va de soi ». Son humour et sa capacité à caracrériser s’exprime dans ses tableaux à travers des figures humaines diverses. Elle peint en retournant de nouveau aux forma­tions désertiques, comme son sujet éternel, mais en leur donnant toujours un visage différent. Souvent elle représente le paysage vu d’en haut et l’horizon lointain se transforme dans une perspective infinie. Le Désert s'anoblit dans une apparition fantastique avec ses rochers, ses montagnes et ses dunes. La lumière se brise sur les rocs et s'évanouit dans les profondeurs, elle devient constructrice ou se trans­forme en couleurs. Le Désert est un monde enchan­té d'un sérieux silence, mais ce silence n’est pas du tout mortel, au contraire, il est tranquillité du monde vivant. Deux mondes s’unissent dans une de ses séries : Paris et le Désert. Dans son monde coloris le Métropole s’unit aux formations de la nature. Nous pouvous saisir le drame, mais aussi la pensée fan­tastique, la nostalgie et le désir pour les deux. Ses séries, comme : « Les Machines dans la Mer », « Les Nus dans les Troncs d’Abre » « l'Oiseau Bleu » « Les Mains », portent en eux d’autres significations. Un élément presque permanent de ses tableaux est la métamorphose, non seulement dans ses séries, mais lorsque les ruines des machines du fond de la mer se transforment en sculptures. Ses sculptures ont débuté par la composition de verres colorés, devenant dans le four des blocs fan­tastiques. Ensuite elle a collectionné des déchets de fer et les a soudés dans le but de mettre ces verres en cadre et de les présenter. Elle leur a donné de l’âme, elle a réussi à y introduire de l’humour, de l’élégance et de la légèreté en contraste avec la rigidité du métal, du fer et du verre. Elle compose des morceaux de fer des constructions originales, elle les rend même animées d’un esprit un peu sur­naturel. On ne serait point surpris, si elles com­mençaient à marcher et à parler. Des fantômes de contes de fée vivent aussi dans ses Troncs d’Arbre, comme les personnifications des sentiments tragiques, les ombres de ses effrois dans le passé. Ces années dernières on été consacrées à l’Uni­vers, celui-ci inspirant sa fantaisie créatrice, avec des couleurs turbulantes, avec des mouvements pleins de tentions et d’explosions. Dans son exposition de Budapest, en 1990, elle a présenté entre-autre des poprtraits et des moments tirés de la vie quotidienne en Israël, aussi, lors de son séjour à Budapest, elle a visité les paysages qu’elle n’avait pas revus depuis longtemps. Ces promenades ont servi à revoir les régions proches et lointaines de la Hongrie et pour dessiner des figures hongroises — ce qui a bien fait briller son talent de caractérisation. Ensuite elle a puisé de ces aqua­relles une inspiration nouvelle : ces portraits, selon leur identité sentimentale, on réapparu incorporés dans des compositions abstraites, obtenant un ac­complissement et un sens nouveau de l’expression. L’artiste Caire Szilard se trouve dans la pleinitude de sa force créâtrice. Tout ce qu’elle a créé jusqu’à présent laisse à supposer, qu’un immense chemin est encore devant elle, pour réaliser tout ce qu’elle aura à dire.Mimi Kratochwill, conservateur au Musée Műcsarnok à Budapest

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