Marcelle Vallon Basilides (XII. kerületi Művelődési Központ, Budapest, 2002)

Marcelle VALLON Basilides naît en Suisse Romande. En 1957 elle obtient le diplôme de peintre - céramiste à l'Ecole Suisse de Céramique. Depuis 1995, après avoir élevé trois enfants, elle suit des cours de peinture, par­ticulièrement chez Pierre Beck, aquarelliste. Depuis 1999, avec son mari Basilides Bálint (Valentin), également peintre, elle s'est établie, en Hongrie, près du lac Balaton. Elle est membre du Camp international de création libre de Cserszegtomaj et occasionnellement elle enseigne l'aquarelle. Les maisons des hommes sont fascinantes. Les peindre sur papier peut paraître banal. Et pourtant : les paysages urbains de Marcelle Vallon B. nous surprennent toujours. Des couleurs lumineuses, des masses bien équilibrées, des contours suggérés nous plongent dans un monde onirique où les pierres et les plantes vivent en harmonie. L'envie de pénétrer dans les tableaux, de s'y promener, de s'y perdre est grande. L'imagination du spectateur qui s'arrête un moment devant l'œuvre, trouvera ce qui est derrière chaque fenêtre, derrière chaque coin de rue, dans chaque arbre. L'univers en mouvement, le ciel invisible que l'humanité découvre peu à peu fascinent l'artiste. S'inspirant du connu, elle invente un monde inconnu, irréel et pourtant vraisemblable. Comme un auteur de science fiction, elle nous invite au voyage dans ses paysages stélaires limpides et mystérieux. Le spectateur, ou plutôt le voyageur ne cherchera pas à comprendre ces œuvres, il les percevra, les sentira puis s y projettera et volera de constellation en nébuleuse. Bon voyage ! L 'artiste nous propose aussi quelques œuvres abstraites, ou plus exactement, suggestives. Des nuées de couleurs, avec des associations inattendues tant dans leurs choix que dans leurs formes et les rapports qu 'ils entretiennent entre, eux titillent l'imagination. La recherche d'harmonie est ici évidente et très proche de la composition musi­cale. Rester un moment à rêvasser devant l'une de ces aquarelles provoque le même sentiment de plénitude que l'écoute d'une sonate. Extraits des échos des expositions.

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