Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 1. kötet, 1762 (Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers)

Architecture et parties qui en dépendent

ET PARTIES QUÎ ËN DEPENDENT. dhets - d’œuvre n’en ont point", ils auroient occupé moins utilement la place des tréfors qu’ils contiennent, Sa par conféquent auroient privé l’homme de goût des productions des grands maîtres qui s’y remarquent. Il eft vrai qu’il n’en eft pas de même d’un appartement d’habitation, principalement de celui deftiné à une priii­­cëfle. Auffi M. Contant en a - t - il ufé, mais avec cette diferétion qui décele 1 homme de génie Sa l’homme irtflruit de la convenance de Ion art & des grands prin­cipes de la profeffiôn. PLANCHE XXXIII. Elévation du côté de la cheminée de la chambre de parade. Cette décoration et du meilleur genre. De belles par­ties, des détails heureux, des matières précieufes, des étoffes de prix, tout concourt à procurer à cette piece une très-grande magnificence ; les ornemens d’ailleurs nous ont paru allez intérelîans, pour que nous en don­­nations la plus grande partie dans les Planches XXXVI. Sa XXXVII. mais ce que nous n’avons pu rendre, font les beautés de l’exécution confidérées féparément dans chaque genre, Sa qui doivent exciter la curiofîté des amateurs Sa des artiftes éclairés. PLANCHE XXXIV. Elévation du côté du lit de parade. CettePlanche fera connoître une des meilleures déco­rations en ce genre,qui le Loir vue jufqu’à prélent dans l’intérieur de nos appartemens. Les quatre colonnes qui fe remarquent ici, dont deux placées fur un plan différent, donnent à cette ordonnance un caraétere gra­ve, qui n’ôte cependant rien à fon élégance. La forme du plan (voyei ce plan, PI.XXXV.) contribue même à ajouter de la beauté à cette décoration , Sa à contenir le lit avec la dignité qui lui convient ", d’ailleurs la forme de ce lit, la richeffe de ces étoffes, la baluftrade qui le renferme, les glaces qui font placées dans les pans cou­pés , la forme ingénieufe des chapiteaux Sa des cannelures de l'ordre, enfin l’exacte régularité de chaque partie, tout dans ce deilein fait le plus grand plaifir. Cette belle piece eft terminée par une corniche compofée d’ornemens d’un excellent genre, & dont on trouvera les delleins pour la plus grande partie, Planche XXXVII. PLANCHE XXXV. Plans des trois pièces qui compofent une partie de t apparte­ment de parade dont nous venons de parler. La forme des plans contribuant effentiellement à la beauté delà décoration intérieure,nous avonsrallemblé fur la même Planche les trois plans des décorations pré­cédentes. Ces trois plans font connoître les difficultés que M. Contant a été obligé de vaincre, pour rendre ces décorations régulières dans autant de cages irrégu­lières ; obftacle qui exige dans un architecte le génie de fon art, pour procurer en particulier à chacune de ces pièces les commodités qui leur font néceffaires, com­modités qui font aujourd’hui une des parties ellentielles de notre diftribution. PLANCHES XXXVI. &XXXVII. Véveloppemens des principaux ornemens répandus dans la décoration des trois pièces précédentes. Le genre male que la plupart de nos architeéfes cher­chent aujourd’hui à donner à nos ornemens, leur afem­­blé néanmoins ne pas devoir exiger ce caraétere de pe­­fanteur que nos anciens ont affeété dans les dedans des appartemens, ni cette prodigalité de petites parties que nous avons déjà reprochée à la plupart de nos fculpteurs en bois, mais un jufte milieu entre ces deux excès, parce qu’ils ont fenti enfin que les décorations intérieures doi­vent être agréables ; que rien n’y doit paroître lourd ni dans les mafles ni dans les détails ; que même il étoit nécefîaire de réveiller leur ordonnance par un peu de contrafie, pourvu qu’il ne fût point outré; le con­­trafte dont plufieurs ont abufé quelquefois, n’ayant en-Architeclure. gendré que des chimères, & qu’ils ont fentî que trop de fymétrieàfon tour ne produifoit fouvent que des coin­­pofitions froides Sa monotones. Les ornemens de ces deux Planches font également exempts de ces deux dé­fauts, en fixant, pour ainfi dire, le véritable goût Sa le ffyle propre à cette partie de l’art. PLANCHES XXXVIII. & XXXIX. Ces deux dernières Planches offrent les plans Sa les décorations intérieures d’un efcalier bâti furies delleins de M. Franque, architecte du roi, â l’abbaye de Vaux­­luifant. La fimplicité qui régné dans fon ordonnance, fans être pauvre, la proportion des membres qui y pré­­fident, un certain caraétere de fermeté qui fe remarque dans les profils, la forme ingénieufe des rampes & dit contour des marches qu’il a fallu aifujettir à la hauteur du premier étage, en confèrvanr un palier au milieu, font les motifs qui nous ont portés à préférer cet exem­ple à tour autre d’une diffribution plus compliquée. D’ailleurs l’Architeéfure françoife offrira à nos lecteurs plus d’un modèle en ce genre, Sa plufieurs monumens confidérables, qui accompagnés des deferiptions que nous avons été chargés d’en faire, pourront contribuer à développer les connoilfances des jeunes artiftes. Ait refte, ce fera au public éclairé à juger des obfervations répandues dans l’un Sa l’autre ouvrage ; au moins l’affû­­rons-nous de notre impartialité. La meilleure preuve que nous en puiffions donner, .c’eft le choix des pro­duirions que nous lui offrons ici, Sa la réputation que fe font acquis les habiles artiftes qui ont la meilleure parc en cette collection. 15 COUPE DES PIERRES. PLANCHE I«e4 Fig i.VOûte annulaire dont le plan eft un cercle.' I. Arc rampant dont les impolies ne font point de ni­veau. 5. Arc de cloître, A, B, C, portions de berceaux. 4. Voûte d’arrêté. y. Arriéré-vouffure de la porte Saint Antoine* 6. Arriere-vouffure de Montpellier. 7. Ceinture pour foutenir les vouffoirs pendant la coh* ftruction d’une voûte. A B, entrait qui répond au niveau des impolies. C, poinçon qui répond au defîous de la clé; les autres pièces fervent à foute­nir les dofies fur lefquelles on conffruit la voûte. 8. Compas d’appareilleur. AE, la branche femelle, fendue depuis A jufqu'enB, pour recevoir la partie A D de l’autre branche A C. p. Dégauchiffement d’une pierre; il fe fait avec les deux, réglés AB, CD, que l’on place dans des cifelures pratiquées à la pierre dont on taille toute lnfurface^ félon la direétion du fond de ces cifelures. 10. Développement. A, doele. B, panneaux de lit. C> panneaux de tête. PLANCHE II. Fig. 11. Double coupe de la plate-bande A B CD d’un pallier. P, point de concours des joints mn , mn. R, point de concours des joints no, no. G , point de concours des joints de lit des claveaux du plat­­fond. 12. n. 1. Epure d’un berceau cylindrique. II. 72. 2. Epure d’un claveau de voûte cylindrique, c, d, gy h, la doele entourée des panneaux de lit Sa de tête , défignée par les autres lettres. 13. Fauffe coupe dans un berceau cylindrique. 14. Bonne coupe d’une plate-bande A B. 13.72. 1. Faufie coupe apparente d’une des plates-bandes des fenêtres Sa portes du Louvre. 1 ^. 72. 2. Clé de la plate-bande en perfpeélive. 1 72. 3. Un des autres vouffoirs. 1 G. Direét'on que doit avoir le fil ou lit de la pierre dans un vouffoir. 17. Liaifons des pierres dans un mur. 18. Voûte gothique: les nervures qui répondent au-D

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