Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 1. kötet, 1762 (Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers)

Aiguillier

A I G U I L L I E R. PLANCHE I««. Nota. Cette Planche & la fuivante yjont citées au mot Aiguille, comme nenfaifant quune j mais la multipli­cité des objets à repréfenter a obligé dé en faite deux. Fig. i. Le coupeur. x. Le perceur. 5. Le troqueur. 4. Le palmeur. f. Le trempeun <5. Le recuifcur. 7. L’évideur qui ell auffi le pointeur. 5. Ouvrier qui roule le treillis lur lequel les aiguilles font arrangées par petits tas avec de la poudre d’é­­meril. 9. Poîle qui fert à l’ouvrier (fig. 6.) pour faire recuire les aiguilles fur une plaque de tôle. 10. Billot à trois pieds, au milieu duquel eft un tas qui fert au perceur d’aiguilles (fig. 2.), & fur les bords, divers autres petits tas qui fervent au drelïeur pour dreflèrles aiguilles de marteau, après qu’elles (ont trempées. 11. Fourneau de fer, cotnpofé d’une grille fur laquelle on fait le feu de charbon qui fert au trempeur {fig. y.) pour faire rougir les aiguilles fur la plaque de tôle (fig. 13-)* & les jetter enfuite dans le baquet plein d’eau froide que l’on voit devant lui. 11. Treillis dans lequel font renfermées les aiguilles pour être portées fous la politloire. 13. Treillis tout étendu, fur lequel on voit les aiguilles rangées 3c faupaudrées d emeril à 1 huile ou avec du favon. On roule ce treillis de maniéré que les aiguilles foient étendues fuivant leur longueur dans le rouleau (fig. 12.) que l’on ferme avec le treillis. Cette figure eft mal-à-propos citée figure 24. au mot Aiguille. 14. Etabli ou banc du coupeur. ADC, la cifaille. E, taflèau qui la fupporte. C, anneau qui retient la branche dormante D C. B, le feau dans lequel tombent les aiguilles, àmefure que la cifaille tranche le fil d’acier dont elles font faites. ï f. Situation des mains de l’ouvrier qui perce une aiguil­le. On fe fert au (fi pour cet effet & pour pratiquer Jachàffe ou gouttière que l’oiivoit de chaque côté de l’aiguille, d’une machine qui eft repréfentée dans la Planche de l’aiguillier-bonnetier , 3c que l’on appelle étau. zG. Situation des mains du palmeur (fig. 4.) applatif­­fant l’extrémité de l’aiguille qui doit être percée. PLANCHE II. Fig. 1. La vignette repréfente un ouvrier qui continue l’opération de la figure 8 de la Planche précédente,’ Celui-ci ficelle dans toute leur longueur, 3c plus fortement vers les extrémités, les rouleaux d’ai­guilles que le premier a formés. Fig. 1. Un ouvrier qui déroule le treillis, 3c Iaifie tomber les aiguilles dans la leffive, après qu’elles ont été polies à la polifloire. 3. Un ouvrier qui fait tourner le van pour vanner les aiguilles avec du fon fec, & les fccher par ce moyen après qu’elles ont été leffivées. 4. Un ouvrier qui détourne les aiguilles. On leur mer à toutes la pointe du même côté, 3c on fépare les bonnes des mauvaifes. 6. Deux ouvriers qui font aller 3c venir la polif­­foire. 7. L’empointeur, ouvrier qui affine la pointe des ai­guilles fur une petite meule de pierre à polir, qu'il fait tourner avec un rouet. 5. Le van que le vanneur (fig. 5. ) fait tourner. Au bas de la Planche. Fig. 7. Pié ou fupport du van. 8. Van féparé de fon fupport, où l’on voit diftincte­ment la feuillure qui reçoit la porte. 9. Porte du van. 10. Barre ou verrouil qui affiujettit la porte dans la feuil­lure deftinee à la recevoir. 11. Lapoliffoire plus en grand. L, la table. M , la plan­che qui repofe fur les rouleaux de treillis R T remplis d’aiguilles que l’ouvrier (fig. 8. delà Plan­che précédente) a formés, 3c que l’ouvrier (fig. iï Planche 2.) a ficelés. C, poignées verticales qu’un des ouvriers (fig. ^.&6.) faifit pour tirer ou pouf fer la polilfoire. A & B, poignées horifontales qui fervent au même ufage. D D, deux contre-vents affemblés par le bas dans la travetfe du pié, 3c par le haut dans la table L -, ils contribuent à la fo­­lidité du pié : lorfqu’on ne met qu’un feul rou­leau de treillis T fous la planche M, chargé du poids N, un feul ouvrier fuffit 5 mais alors onfuf­­pend la planche par fon autre extrémité A B avec deux cordes attachées au plancher, Jefquelles paf­­fent dans les pitons que l’on voit, le rouleau R étant fupprimé ; on ne met jamais plus de deux rou­leaux de treillis à la fois fous la poliftbire. il. Rouet de l’évideur ( fig. 7.) deffiné fur la même échelle que toutes les autres figures du bas de cette Planches. Au relie, ce rouet n’a de particulier que les petites meules de pierres à aiguifer, qui font montées fur fa broche, auxquelles on préfente plu­­fieurs aiguilles à la fois entre le pouce 3c le premier doigt, entre lefquels on les fait tourner. Voyez, auffi les Planches dei’épinglier^&leur explication,

Next