Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 2. kötet, 1763 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Premiere partie - Bourrelier et Bourrelier - Bastier

BOURRELIER. PLANCHE V. PLANCHE VI. Fig. 1. Cette figure repréfente le cheval de brancard. A, fellette, ou petite felle fort courte , qui a les ban­des fort larges. On la garnit de cuir noir avec du clou doré. On perce les bandes pour y palier deux courroies à boucles B, qui fervent à mainte-nir en place la dofliere de la chaife. On perce î’^r­­çon de devant, pour y palier une courroie qu’on appelle le troujfart C, qui fert à nouer les rênes du cheval de brancard. On garnit l’arçon de cinq grandes boucles. Les deux de devant prennent les barres D de poitrail R ; les deux de derrière pren­nent les petites barres E, qui foutiennent l’ava­­loire F, & la cinquième tient la croupiere. De cette croupiere part encore une barre d’avaloire G qui le trouve fur la croupe. H, contre-fanglot qui part de la fellette, & qui fou­­tient le poitrail, conjointement avec la barre du poitrail D. L, gros anneau de fer, qui eft au bout du poitrail de chaque côté, & auquel tient un trait M, qui va le boucler fur le brancard au trait de brancard qui tient à relîieu. N, reculement qui n’eft autre chofequ’une courroie qui tient à un gros anneau qui eft au bout de l’a­­valoire d’en-bas. On attache ce reculement à un crampon qui tient au brancard ; ce qui fait que quand le cheval recule , l’avaloire tire à elle, & tend ce reculement qui entraîne le brancard. Le cheval eft attelé, quand le trait & le reculement font bouclés, &: que la dofliere eft arrêtée fur la fellette. On ajoute, quand on veut, deux anneaux aux deux côtés de la fellette, pour foutenir des guides qui fe bou­clent dans les gargouilles de la bride, avec lefquelles celui qui eft dans la chaife peut conduire le cheval du brancard. P, longe de main du cheval de brancard. C’eft une courroie qui palle dans les deux gargouilles de la droite à la gauche, &: que le portillon tient tou­jours pour conduire le cheval de brancard. 2. Elle repréfente le cheval de çôté de chaife, ou le bricolier. Ce cheval eft attelé à un palonnier qui tient au brancard gauche delà chaife par deux traits* Il a, comme le cheval de brancard, un poitrail K ; mais la barre qui fondent le poitrail, palfe fur la felle, & s’appelle defius de felle A. Le furdos B, qui fupporte les deux traits C, parte au-travers du redoublement de la croupiere. On fe fert communément d’une felle à troufle- queue. 3. Harnois complet des chevaux de tirage, qui remon­tent les bateaux. Ce harnois eft compofé d’un col­lier , auquel font joints deux panneaux ou une tor­che par un furfaix, &. recouvert d’une toile. Les traits, qui font de corde, font liés au palonnier qui eft fufpendu par deux porte-traits auffi de corde. Ces porte-traits, après s’être croifés fur la croupe , vont s’attacher au haut des atteles. Derrière l’attele gauche du cheval fur lequel le conduéleur eft placé, eft un fourreau, dans lequel eft une croupiere qui fert à couper la corde qui vient du mât du bateau, lorfque dans un danger preftant on n’a pas le tems de débiller. PLANCHE VII. Fig. 1. Elle repréfente le limonnier. Le premier cheval qu’on place, & qui eft feul entre les deux limons d’une voiture, s’appelle limonnier. C’eft toujours le plus fort de ceux qu’on attelle enfuite. Ce­lui-ci a un harnois que les autres n’ont pas. Il lui faut une fellette de limon A, laquelle eft com­­pofée d’arçons de bois qu’on apperttfûts, & de bandes qu’on appelle aubes. On les cloue lur les deux fûts ; on la garnit de cuir noir & de peau de fanglier. On met fur le milieu de la fellette une dofliere de cuir, large de fept à huit pouces B, qui embrafle les li­mons. 11 y a des doflieres dont l’anneau eft arrêté par un rouleau de bois C. Le derrière du harnois eft compofé de quatre bras d’avaloireD,D, deux fur la croupe, & deux derrière , qui font foutenus par des branches F, qui fe croifent ordinairement. On attache derrière la fellette un morceau de peau de mouton E, fur les rognons, en guife de croupehn. Il On orne quelquefois le côté de l’oreille en dehors d’un nœud d’oreille E , auquel on donne différentes formes. Ce nœud E s’attache à la jon&ion du montant & de la fous-gorge. F, gland qu’on y ajufte quelquefois, qui pend à côté de l’œillere. G, aigrette dont on orne aufli le deffus de la tête. 2. U11 des chevaux du milieu, lorfqu’on en attelle rtx à un carrorte. Quand on attelle rtx chevaux,les deux du milieu, ou les quatrièmes , s’attellent à une volée avec deux pa­­lonniers. Cette volée fe met au bout du timon, & y tient par le moyen d’une chaînette de cuir. On attele les chevaux du milieu aux palonniers , comme ceux du timon, par deux traits pareils A, qui font terminés à l’autre bout, ou du côté du poitrail par une boucle B, deftinée à boucler les traits des fixie­­ines chevaux. Du refte, les harnois des uns & des au­tres font compofés feulement d’un poitrail D, d’un couflînet K, de deux barres de derrière N, pour fou­tenir le poitrail ; de deux bois de bricole M, de deux furdos t, qui tiennent à une barre de croupiere Ample Z. 3. Un des ftxiemes chevaux, dont le harnois ne différé du précédent, qu’en ce que les traits font foute­nus par des porte-traits L, qui tiennent à la barre de croupiere. Quand on attelle à quatre, on ne met pas communément de volée , & on attache les traits O à ceux des chevaux de timon, ou à ceux du milieu, en faifant entrer l’extrémité O du trait dans la boucle B, fig. 2. La vignette repréfente la boutique d’un bourrelier­baftier. Fig. 1. Ouvrier qui met un cuir par bandes, pour en faire des courroies. 2 & 3. Ouvriers occupés à piquer à coudre. Bas de la Planche. Fig. 1. Alêne à coudre, 2. Alêne à brider. 3. Paffe-corde. 4. Cifeaux. 5. Pié-de-roi. é. Serre-attache. 7. Compas. 8. Pince & tenaille. a, pince plate. b, tenaille à dents. 9. Tire-bourre. 30. Rembouroir. U. Emporte-pièces à découper le cuir, <z, grand emporte-pieces. b, emporte-pieces plus petit. 12. Couteau à pié. c, grand couteau à pié. d, couteau à pié moyen. 13. Rembouroir pour les culerons. 14. Marteau pour découper. 15. Marteau plus petit. 16. Formoir. A , profil du formoir. 17. Roinette. 18. Liffbire de buis. 19. Poinçon. 20. Maillet de buis. 21. Gâteau de plomb, fur lequel on découpe. 21. Clé. 23. Forme à rond. 24. Pince à affujettir ce que l’on veut coudre. Les fig. 2 & 3. de la vignette s’en fervent.

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