Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 3. kötet, 1763 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Seconde partie - Chasses

P L A N C PI E IX. CHASSES. 3. Chaperon de ruftre fans aigrette , & tel que l’oi­­feau peut manger à-travers. 4. Gazon ou motte de terre, de dix-huit pouces de diametre & fix pouces d’élévation , où on place l’oifeau : à côté effc un piquet auquel on attache la longe qui le retient. 5. Gazon , fur lequel un oifeau enchaperonné eft pofé. 6. Cage pour porter les oifeaux à la chalfe : elle a quatre piés de long , vingt pouces de large & un pié de haut. 7. Profil ou élévation de la cage, du côté de l’avant ou de l’arriere. i 4 3» Grelot ; il eft de cuivre , & s’attache avec une plate-longe à la jambe de l’oifeau. 4. Leure dégarni, vîi de face & de profil ; c’eft un tiifu de peau & de maroquin rouge, ayant huit pouces de long & fix pouces de large, f. Leure garni de plumes, foit de corneille, de pie ou de perdrix. 6. Leure garni d’une peau de lievre. 7. Parapluie pour garantir les oifeaux, quand 011 les porte fur le poing, par un tems pluvieux. 8. Etui du fauconnier , dans lequel fè trouvent qua­tre pièces , favoir, une paire de cifeaux pour cou­per le cuir, un couteau pour faire le bec aux oi­feaux , un poinçon pour palfcr les jets , & une pince coupante pour couper le bec & les ferres des oifeaux , quand ils font trop grands. 9. Pince coupante. 10. Cifeaux & poinçon. 11. Maillot pour porter des corneilles ou autres oi­feaux pour fervir d’efeape à la chalfe j il eft de toile , de dix pouces de long fur fept de large , garni de deux bâtons de dix pouces de long : il y a une fente pour lailfer paflér les piés des oifeaux. 12. Geais ou Jet repréfenté dans fa grandeuriila dix pouces de long. Defcription des oifeaux de Fauconuerie. Les parties de la tète à obferver d’abord, dans les yeux, la prunelle & la paupière, le bec de l’oi­feau , le gros du bec tenant à la plume qui s’appelle la couronne du bec. Les trous par lefquels il refpire , qu’011 appelle les nazeaux. Le petit bouton qui eft dans les nazeaux , appelle le frelon. Les mâchoires de l’oifeau ou le deflous du bec. La langue de l’oifeau, qui n’a point de nom par­ticulier. Le col & la gorge de l’oifeau , où féjourne la viande qu’il mange, & qui lui fert à enduire, c’eft-à­­dire, à digérer. Le boyau qui defeend dans la mulette qui eft le gefier, où fe cuifent les viandes & la curée qu’on donne à l’oifeau. Le gros des ailes de l’oifeau , appelle mahutte, & les grandes plumes des ailes & de la queue , ap­pelles pannes : ces plumes fe diftinguent encore par différens noms. La première eft le cerceau, la fécondé eft la longue : les fuivantes fe nomment la tierce, la quarte, la quinte, la fixieme , la feptieme : les autres qui font enfuite , s’appellent vaneaux. Le refte qui couvre le corps de l’oifeau, s’appelle pannache, & le deifous eft le duvet. Aux oifeaux de leure, la queue s’appelle la queue, & aux oifeaux de poing , le ballet. L’eftomac qui eft le gros os, s’appelle la cartfujfc. Le haut & le bas de la cuilfe & la jambe n’ont point d’autres noms ; mais le pié de l’oifeau s’ap­pelle la main Si les doigts ; & les ongles s’appellent tes- ferres. L’entre-deux des cuilfes s’appelle le brayer. On dit paître fon oifeau , c’eft-à-dire, lui donner à manger : mon oifeau eft pu. Donner à manger à l’oifeau de celui ou de ceux qu’il a pris , c’eft lui faire curée. Chaque fois que l’oifeau prend de la chair à fon bec , cela s’appelle beccade. La fiente de l’oifeau s’appelle émeu ; Si fienter, c’eft émeutir. Lui donner des pillules pour le purger , c’eft cu­rer fon oifeau. On dit, la cure de l’oifeau. On Cette Planche fait voir ce qui a rapport à /’armure des oifeaux. La vignette repréfente l’intérieur d’une chambre où on arme les oifeaux. Fig. 1. Fauconnier qui tient des chaperons enfilés par une laniere de cuir. 2. Fauconnier qui ajufte ou appareille des plumes pour remettre à l’oifeau : il travaille aulfi aux ar­mures de cuir qui leur font nécelfaires, lefquelles font placées fut la table, a, paquet de geais ou mieux jets. £ , longes, c, plates-longes, d, brides, e, gre­lots. Le jet eft un morceau de cuir de dix pouces de long fur un demi-pouce de large, pointu par les deux bouts , lequel a deux fentes dans la partie la plus large , avec laquelle la jambe de l’oifeau eft embraffée : à l’extrémité la plus longue on attache les vervelles. La longe eft un bout de cuir de chien , de la lon­gueur de trois piés & demi : à un bout eft un bou­ton formé par le cuir même : l’autre bout fe ter­mine en pointe ,* au milieu eft une fente de deux pouces. La longe fert à attacher l’oifeau fur la per­che en y attachant la vervellc , ce qui lé fait en palfant un bout de la longe dans l’autre. La plate-longe eft un morceau de cuir , de fix à fept pouces de longueur, terminé en pointe, & ayant une fente à chaque bout pour recevoir un touret : ce qui ne fert qu’aux oifeaux de poing. La bride eft une laniere de cuir , d’environ un pié de long , laquelle eft fendue en deux dans la moi­tié de fa longueur : elles fervent à attacher l’aile de l’oifeau. Les grelots , qui ont fix lignes de diametre, s’at­tachent aux jambes de l’oifeau. /, pelotte de ficelle d’environ fept bralfes de long, au bout de laquelle eft un touret de cuivre , & deux petits jets de cuir à nœuds coulans , pour mettre aux piés des pigeons qu’on apporte à la chalfe. Fig. 1. Fauconnier occupé à remettre des plumes caffées dans l’aile de l’oifeau j ce que l’on appelle anter. Fig. 4. Fauconnier tenant l’oifeau fur le poing pour lui remettre des plumes. Sur la table , vis-à-vis d’eux, eft un étui ouvert, contenant quatre pièces. Bas de la Planche. Fig. 1. Vervelles , petits anneaux de cuivre que l’on mec aux piés des oifeaux à des lanières de cuir , avec lefquelles on les tient fur le poing. Sur ces anneaux eft gravé , d’un côté, Je fuis au Roi, & de l’autre , le nom du commandant de la fau­connerie. 2. Tourets; ils font de cuivre , & fervent avec les longes & plates - longes, à attacher l’oifeau fur la perche ou fur le gazon.

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