Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 3. kötet, 1763 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Seconde partie - Chasses

30 CHASSES. 3. La planche qui couvre le trou. 4. La piece à queue d’arronde qui s’ajufte à la planche. La clavette du nœud coulant. 6. Piège à taillons , blaireaux & autres animaux de la même efpece. Si vous connoiifez le trou d’un de ces animaux, placez - y une planchette a ; appuyez le bout de la planchette le plus voifin du trou, contre la terre ; l’autre bout , fur un petit bâti de bois , tel que celui de la fig. 7. ; qu’une corde attachée à la tringle mobile c du bâti fe rende à la détenue d’un fufil fixé fur deux fourches d,f-, le poids de l’animal, en for­­tant , fera bailfer la tringle c ; la corde qui tient à cette tringle fera tirée ; la détente du fulil le fera auifi ; le coup de fulil partira ; & fi le fufil eft bien ajufté , l’animal fe tuera lui-même. 7. Partie du petit bâti de bois. 8. Autre maniéré de prendre les mêmes animaux au collet. Il n’y a rien à dire fur ce piège, linon que le col­let a eft tenu ouvert par des brins d’herbes , & qu’on l’empêche d’être ferré , par une petite che­ville placée légèrement au trou du premier pieu d ; la moindre fecoulfe de la part de l’animal, fait tom­ber la cheville , & le collet eft ferré de toute la force du poids g ; la corde fe meut fur une petite poulie placée au fécond pieu h. PLANCHE XVIII. Fig. 1. Piège à prendre des geais, & vafe plein d’huile fervant au même ufage. C’elt une efpece de collet qu’on appelle repenelle ; a eft le relfort qui le ferre -, b, le collet 5 c, la che­ville mobile qui le tient tendu, & que l’oifeau qui la prend pour fon repos , déplace par fon poids ; quant au vaiifeau d rempli d’huile de noix : on dit que cet oifeau s’y plonge , & que quand fes ailes en font trempées, il ne peut plus voler.. 2. Autre piège à prendre des oifeaux. Soient deux filets affemblés x, y par une corde torfe a , b ; foit un bâton c , d paifé dans cette corde ; foit ce bâton tenu dans la fituation qu’on lui voit, par la ficelle e ; foit l'appât placé en g. Le poids ou le mouvement de l’oifeau en g dérange l’arrêt f ; l’arrêt/ dérangé, le bâton c , d eft déplacé ; le bâton c , d, déplacé , la corde torfe agit & lait fermer les deux filets entre lefquels l’oifeau eft pris. 3. Piège en arbalètre à prendre les loirs. Il eft aifé de voir comment à l’aide des pièces a , c , d , ce piège fe tend, & comment il agit par le moyen de l’arc b. 4. Le même piège tenu tendu par le feul obftacle mobile g. 5. Profil du même piège , fig. 3. 6. Chambre à prendre les loups ; acta bbb PPP , bâti de la chambre. L’animal vorace faifit l’appât Y j il tire la corde XV ; la corde XV tire le bâton T ; le bâton T déplacé , la porte Al S eft pouifée par le poids D qui appuie fur elle , & l’animal s’eft en­fermé. 7. Trappe à loups ; c’eft dans une fo/Te ; le piège de la figure précédente répété. L’animal allant faifir l’appât, fait enfoncer la trappe, qu’un obftacle tenoit entr’ou verte. PLANCHE XIX. La vignette repréfente un renard pris au tra­quenard. Les Fig. 1,2,3,4 , S , &c. font les parties défaf­­femblées de ce piege , dont on expliquera en détail le méchanifme, à l’art. Traquisnarjd. PLANCHE XX. Fig. 1. Cage à prendre des oifeaux de proie. On met au-dedans l’appât qui convient. L’oifeau ne peut entrer fans fe pofer fur le bâton c d ; fon poids fait pancher en - dedans ce levier ; ce levier baiifant du bout a , leve du bout, e où il y a un en­coche d’où la détente ou gâche s’échappe. Le poids g libre tire les deux s , 11} ces deux s ,t t, tirées en em-bas , leurs branches s’approchent & font lever deux panneaux qui ferment le deifus de la cage. 2. La même cage fermée. 3. Autre cage , de la même efpece. 4. Traquenard placé fur un poteau. 5,6. Le même traquenard, vu plus en grand; Voyez l'explication de fon méchanifme , Fl. XVI, fig. <j. Il n’y a de différence entre ce traquenard & celui que nous avons expliqué . qu’en ce que la piece qui approche les cerceaux dentés , Fl XVI, fig. 16. eft le manche replié du traquenard, & qu’ici c’eft un relfort en fpirale. PLANCHE XXI. La vignette repréfente un payfage , dans lequel une piece de terre au bord du bois , eft l’emplace­ment convenable pour tendre la grande mue de 18 piés de long fur 14 de large , dont on fe fert pour prendre les fai-fans vivans que l’on fait venir fous la mue, en y mettant un appât convenable. Fig. ï. La mue dont un des longs côtés pofe à terre, & eft arrêté avec des piquets, ou appuyé con­tre quelque fouche. L’autre côté eft foutenu par deux bâtons de trois piés & demi de lon­gueur , du haut defquels partent deux ficelles qui fe réunifient en une à quelque diftance. Cette ficelle va traverfer quelque buiifon ou broulfailles , derrière lefquels le chalfèur eft caché. 2. Le chafleur qui en tirant à lui la ficelle , quand il voit les faifans fous la mue , fait tomber les bâtons qui la foutiennent. Bas de la Planche. 1. Cage quarrée dite d rideau, vue en perfpecfive & toute montée ; on y prend des éperviers , des tiercelets , &c. Le poids de l’oifeau en b fait lever la bafcule c ; le poids a s’échappe j la corde d tire la tringle e vers g, & la cage fe trouve fermée par le filet qui tient à cette tringle. 2. Coupe tranfverfale de la cage. 3. Plan de la cage ; le rideau eft à demi-fermé. PLANCHE XXII. La vignette repréfente la chafie des perdrix à la tonnelle , en fe fervant de la vache. Fig. 1. La tonnelle de quarante piés de long, for­mée par vingtfix anneaux, dont ie plus grand a deux piés & demi de diametre. Les huiliers, qui ont foixante piés ou environ de longueur, en ont dix d’élévation. Ils fervent comme d’entonnoir à la tonnelle , & dirigent les per­drix qui font chaflees dans fon ouverture. 2. Homme qui porte la vache, à-travers laquelle il regarde pour régler fon mouvement , & pouifer les perdrix dans la tonnelle. Bas de la Planche. 3. La vache ou toile qui couvre le chafleur, & en

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