Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 9. kötet, 1771 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

Tapisserie de basse-lisse des Gobelins

TAPISSERIE DE BASSE-LISSE DES GOBELINS­ Contenant dt-x-huit Planches équivalentes à vingt-trois ^ à caufe de cinq Planches doubles* PLANCHE 1ère. métier, b , rouleau fur lequel fautent les fils, c , montant fervant à porter la camperche. d , cam­perche. ee, fautriaux. 2. Métier vu de côté, aaaa , bâti du métier nommé par les Flatnans le roure. b b, cotret qui fert à em­boîter les tourillons des rouleaux, c , montant fer­vant à porter le gouflet de la camperche. d, gouf­­fet de la camperche. e, piece de bois fervant à con­tenir le tourillon du rouleau dans la jumelle. 3. Coupe fur la largeur du métier, a a, coupe des rou­leaux. b, cheville fervant d’ais au rouleau emboîté dans les cotrets pour la tourner & voir au-travers de l’ouvrage, c, coupe delà camperche avec la rai­nure dans le gouflet pour emboîter la cheville qui lui fert de guide. 4. Coupe du cotret de la ligne a b de la fig. 6. a a , affemblage des morceaux de bois qui fervent de lupports pour l’axe des cotrets. 5. Coupe du rouleau 6c fon emboîture dans la ju- 4 melle. 6. Coupe fur le milieu\des épaiffeurs du cotret pris fur la jumelle, a , tourillon du rouleau, b b , mor­ceau de bois fervant à contenir le tourillon, cc , encadrure de fer pour ceindre toutes les parties du rouleau 6c le faire mouvoir, dans lequel le trouve le pas de vis pour le faire mouvoir, dd, cheville de fer pour fervir d’arrêt à la jumelle, e, grande équerre de fer à la tête du rouleau pour emboîter la vis. 7. Fer courbé qui fert étant attaché au cotret par une vis & ceignant le rouleau, à mettre une cheville de fer dans le trou dont il eff percé 6c répété à un cercle de fer qui ceint la tête du rouleau à le rete­nir pour l’empêcher de fe débander, a, trou pour mettre les chevilles de fer. b, autre trou pour mettre la cheville de fer & l’attacher au cotret. 8. Plan 6c proportion du fiege pour afleoir l’ou­vrier. 9. Coupe du même banc. Proportion des métiers détaillée avec toutes les opérations des ouvriers pour faire la tapijfcrie de bajje-lijfe, C Ette Planche repréfente l’intérieur d’un métier de baffe-lifle avec différentes opérations des ou­vriers. a a a , ouvriers occupés à travailler, b , ouvrier dévi­dant des écheveaux de laine de couleurs fur les flûtes, c, ouvrier calquant les tableaux, lefquels calques fervent à diriger les ouvriers dans le def­­fein de leurs ouvrages, d, ouvrier faifant le fervice de bander les fils en tournant la vis de la jumelle. e, tambour ou tableau roulé fur deux rouleaux 6c retenu par une crémaillère.//, ouvrier cherchant à affortir les couleurs, g, cabinet pour ferrer les laines de couleurs , foies 6c autres parties nécef­­faires à l’ouvrage, h , grande perche fufpendue au plancher par deux poulies pout\ voir les pièces terminées, i, planche fur laquelle fe mettent les ouvriers pour choifir les couleurs. /, grand cro­chet de bois en faillie pour foutenir les rouleaux 6c perche inutile, m, armoire pour ferrer les cou­leurs. PLANCHE IL Fig. I. Plan d’un métier de la nouvelle conflruction par M. de Vaucanfon. a a , rouleau fur lequel fe roulent les fils 6c l’ouvrage fait, b b , nervure dans laquelle on met le verguillon qui retient les bou­cles des fils, c, table fur laquelle on met les cal­ques pour voir au-travers les fils 6c pour en fui­­vre le trait, calque (eft un trait fait à l’encre 6c les autres malles au pinceau 6c rehauffé de blanc ) fervant de conduite à l’ouvrier pour le deffein; le calque eff fait fur le tableau original que l’on cou­­poit anciennement par bandes pour guider l’ou­vrier dans fon ouvrage; fans comprendre le défa­­grément qu’il y avoit de perdre le tableau pour faire une feule tapifferie , il y avoit encore celui de yoir les objets de droite à gauche; comme, par exemple , des ombres contraires , le fervice que les figures faifoient de leur main gauche en place de leur main droite, des épées portées à droite , &c. 6c une quantité d’autres chofes ridi­cules dans la baffe-lifle , qui en faifoient la diffé­rence de la haute , que M. Nilfon a évitées par tous les changemens qu’il a faits dans ce nouveau métier depuis l’année 1750. e, toile cirée decou­­leur petit gris pour donner plus d’effet au calque que l’on met fans-deffus-deffous fur ladite toile, afin que le derrière du calque qui fait contre-preu­ve , donne le fens droit à la tapifferie , 6c donne l’effet qui régné naturellement fur le tableau. //, lagnet fur lequel fe pofe la table qui eff attachée 6c pofée fur le rouleau par une courroie & une boucle, ggg , bâti du métier, h h , marche que les ouvriers font mouvoir avec les piés pour faire le­ver la croifure. 2. Métier géométral vu de côté , où l’ouvrier tra­vaille. a a a a ^ bâti du métier dont la piece fu­­périeure fert à appuyer le fiege de l’ouvrier, b , rou­leau fur lequel fe roule l’ouvrage fait, c,nervure. dd, montant fervant à porter la camperche. e , camperche fur laquelle s’attachent les fautriaux. ///, fautriaux détaillés en grand 6c avec les pou­lies de changement. PLANCHE III. PLANCHE IV. Fig. 1. Coupe de la vis de la jumelle en grane, a , vis, b b , fer qui emboîte, la vis eff: percée de grandeur pour laiffer paffer l’arrêt de la vis. cc, platine de fer qui fert d’arrêt à la vis. dd, arrêt de la vis fur la platine, ee, fer qui s’engraine dans le pas de vis./, aucan pour faire toucher la vis. 2. Vue fur le côté de la vis de la jumelle, a , pas de vis de la jumelle, b b ,fers qui contiennent la ju­melle. cc , partie de la platine chevillée fur le fer qui contient la jumelle. 3. Vue de la tête de la vis. a , fer d’arrêt, b, tête de la vis. 4. Platine feule. Cette platine fe met entre l’arrêt de la vis 6c le fer qui fert à le recevoir pour conte­nir l’arrêt de la vis immobile contre la platine , 6c faifant tourner cette même vis, fait avancer ou reculer le grand écrou qui ceint toutes les parties du tourillon qui étant répété aux deux bouts du rouleau autour duquel les fils font tournés, le font avancer ou reculer également, & bande fortement 6c avec beaucoup plus de fureté l’ouvrage, même pour les ouvriers qui rifqueroient à tout inftant d’être bleffés. a, ligne ponétuée qui marque l’ar­rêt de la vis. 5. Clé à vis dont les ouvriers fe fervent pour bander l’ouvrage , en faifant tourner avec la queue de la­dite clé dans l’anneau qui eff: à la tête delà vis, font avancer ou reculer la jumelle autant qu’ils le jugent à propos, a, queue de la clé à vis, b b, Fig. 1. Métier du côté de la jumelle, a a a a, bâti du A°. /3.

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