Városépítés, 1975 (11. évfolyam, 1-6. szám)

1975 / 1. szám

LES ASPECTS ÉCONOMIQUES DE L’URBANISME Dr. György G2rle L’article résume les énoncés principaux de la séance de discussion organisée par la Commission de Science de l’Urba­nisme de l’Académie Hongroise des Sciences et par la Société Hongroise d’Urbanisme sur l’économie de l’urba­nisme, appuyés par quelques exemples. Il signale surtout qu’en présence des résultats théoriques et pratiques acquis on constate aussi des insuffisances im­portantes dans la théorie et les métho­des d’analyse de l’économie. Les plans eux-mêmes ne représentent pas l’op­timum économique mais il est plus grave encore qu’on s’écarte régulière­ment des conceptions fixées dans les plans déjà approuvés. I! est surtout dangereux de reléguer au second plan les intérêts écologiques, en raison d’économies de frais d’investissement qu’on croit pouvoir réaliser. Les cons­tatations de la séance de discussion serviront de base pour préparer les travaux de recherche scientifique com­plexes dans le domaine de l’économie de l’urbanisme. reconstruction du quartier Erzsébet­város intérieur constitue un exemple représentatif de la reconstruction ayant le caractère de réhabilitation. L’étude sociologique de cette agglomération donne une vue d’ensemble du jugement de valeur, des conseptions de la popula­tion. L’urbanisme d’un caractère de ré­habilitation est efficace aussi au point de vue de le liquidation de la péhuire de logements mais l’essentiel est la solution des problèmes à l’échelle d’une ville, l’utilisation des régions de grande va­leur de la ville, d’une manière sociale­ment efficace. L’assainissement des ban­­lieus bâti de maisons familiales vise l’amé­lioration d’habitat, le développement des services publics, la construction de nouveaux quartiers assurant un cadre de vie moderne et pouvant servir sous ce rapport de modèle. Les conditions sociales et économiques du socialisme permettent de résoundre des programmes d’urbanisme de se genre. LES PROBLÈMES D’URBANISME DE LA RECONSTRUCTION A BUDAPEST Árpád Mester Le première reconstruction d’une cer­taine envergure, entreprise à Budapest, était celle du quartier du Château. Ce quartier historique, riche en monu­ments de l’art et de l’histoire, n’était plus qu’une ruine à la fin de la seconde guerre mondiale. A cette époque la réédification ne se réalisait pas encore dans une optique complexe, c’est pour­quoi les maisons contiennent toujours des logements qui ne sont pas modernes. Même les logements construits sur des espaces vides représentent trois con­ceptions différentes. Les uns font de l’archaisme, les autres sont modernes tout en utilisant une nouvelle architec­ture, la troisième variation est exces­sivement moderne et aboutit à des so­lutions gratuites. Puis l’auteur décrit dans le détail la reconstruction du quartier Víziváros et celle du quartier Óbuda qui était la première reconstruction réalisée dans un quartier central assaini: Le problème principal posé par ces derniers travaux est ceiui des types de construction pro­duits en usine utilisés. Au centre de Budapest on a commencé une recons­truction d’une certain envergure dans le quartier Józsefváros dont l’auteur présente les deux phases d’étude des projets tout en constatant que les ex­périence acquises au cours de cette re­construction seront utiles tant aux théoriciens qu’au spécialistes de la pra­tique. RÉNOVATION, RECONSTRUC­TION DES ÎLOTS VÉTUSTES Dr. Gábor Rreisich Un des problèmes graves de la question de logement à Budapest est — en dehors de la pénurie de logements dite quanti­tative — la pénurie de logements quali­tative. Les logements particulièrement périmés se rencontrent surtout dans les quartier à grande densité de construc­tion dont la reconstruction devient de plus en plus urgente. Mais des difficul­tés se présentent par le fait que l’in­dustrie ne peut suivre la cadence de la rénovation des quartiers vétustes, c.-à-d. le «cycle de rénovation» dépasse de beaucoup les 20 à 30 ans technique­ment justifiés. L’auteur rend compte des plans de reconstruction élaborés jusqu’à présent, ensuite il explique la notion de la réhabilitation. Il constate que la reconstruction des quartiers périmés de Budapest démande 20 à 30 ans. On élaboreé les projets de reconstruction d’ilots dans le bureau d’études BUTU; pour l’avenir l’étude de la reconstruc­tion de la région bornée par les rues Tanács körút, Bajcsy-Zsilinszky út, Népköztársaság útja, Lenin körút, Ma­jakovszkij utca est d’une importance particulière. Les exépiences qui seront acquises au cours de ces travaux, facili­teront aussi les préparatifs des recons­tructions d’îlots ultérieures. L’auteur signale le fait que les méthodes de reconstruction d’îlots assurent pour un grand nombre de logement un en­vironnement moderne et amérliorent l’habitat. DÉVELOPPEMENT DES SER­VICES PUBLICS ET LA RECONS­TRUCTION DES VILLES Miklós Rácz—Pál Rymorz Pour entrer en matière, les auteurs constatent que les services publics con­stituent un facteur important du pro­grès des agglomérations, du niveau d’équipement de la population. Les réseaux de services publics d’une large étendue favorisent le développement de la culture du logementsur un niveau plus haut. Les auteurs partent de la descrip­tion de la situation actuelle à Budapest tout en présentant dans le détail cette situation et en constant que c’est à Bu­dapest qu’on trouve les réseaux de service public les plus développés de Hongrie. Néamoins, tous les problèmes s’y présentent dont la solution constitue les tâches d’aujourd’hui. Ils exposent la situation de l’approvi­sionnement en eau, de la canalisation, du réseau à gaz et du chauffage urbain. Ils traitent le développement des ser­vices publics de base et les tâches liées à la construction de cités d’habitation. Ils font connaître le contexte de la re­construction en constatant que la re­construction urbaine et celle des ser­vices publiées peuvent être réunies d’une façon heureuse dans le cas si elles seront réalisées dans une région pù la majeure partie des réseaux de services publics existants est de toute façon mûre pour la reconstruction. L’EFFICACITÉ ÉCONOMIQUES DE LA RECONSTRUCTION DES ZONES RÉSIDENTIELLES Mme M. Turánszky L'article étudie la question, s’il est plus économique de construire de nouvelles cités d’habitation aux confins de la ville, sur des terrains non bâtis, ou de jeter à bas les maisons périmées et de construire de nouveaux immeubles sur un terrain assaini? L’économie de la localisation des pro­grammes de construction pose une série de problèmes: L’éfficacité économique ne peut être caractérisée par des indices absolus seulement si le rendement réalisé par l’emploi et l’exploitation de l’ouv­rage (produit, sercice) se laisse évaluer et payer en monnaie. Les cités d’habi­tation ne répondent pas à présent à cette exigence, étant donné que les taux des loyers sont taxés et les loyers versés n'expriment pas la valeur d’usage réelle des logements. L’étude présente les méthodes de calcul servant à évaluer l’éfficacité. Elle tient compte des questions du facteur temps, de la définition des variantes des cités résidentielles et de leur évaluation. Enfin l’auteur constate qu’en prenant une décision il faut faire entrer en con­sidération — en dehors des effets éco­­nomqiues — une série de facteurs comme la politique de l’habitat, le dé­veloppement urbain, des facteurs so­ciaux, etc, de manière que les calculs économiques ne servent que d'instru­ment de travail. LA QUESTION DU CARACTÈRE SOCIALEMENT JUSTIFIÉ DE LA RECONSTRUCTION DE VILLES Dr. István Szücs Les conditions locatives exercent une influence importante sur le contente­ment social et en général sur l’évolution sociale. C’est pourquoi la construction de logements est une auxiliaire impor­tante de cette dernière, un des instru­ments de la réalisation des tâches de politique sociale. Pour les villes existan­tes les problèmes se présentent surtout dans les domaines de la réhabilitation des vieux quartiers centraux à grande densité de construction et de l'assainis­sement des banlieues couvertes de maisons particulières. A Budapest la LES PROBLÈMES DE CIRCULA­TION DANS LES QUARTIERS A RECONSTRUIRE Lajos Györffy Lors de la reconstruction de quartiers intérieurs il faut résoudre généralement les problèmes suivants ayant trait à la circulation: — assurer les transports nécessaires, — assurer la facilité d’accès des établis­sements, — établir une division du travail adé­quate, tout en tenant compte de la hiérarchie du réseau routier. L’auteur traite l’établissement du réseau de chemin de fer pour trafic rapide, il fait remarquer que la localisation des stations de chemin de fer pour trafic rapide peut enrichir les fonctions du quartier à reconstruire, déterminer les points de condensation des éléments de composition de ce quartier. C’est dans la proximité de ces stations qu’il con­vient de situer les services, les établis­sements de commerce à grande afflu­ence, le centre de composition de la ré­gion. Dans les quartiers historiques une tâche spéciale de la reconstruction consiste à assurer chaque fonction de ces sites. En traçant les voies pour piétons il fau s’efforcer d’assurer que les établisse­ments attirant une grande foule, les échangeurs de circulation et les parkings contigus forment un réseaux uni.

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