Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 1. kötet, 1762 (Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers)

Agriculture et economie rustique - Pressoir à cidre - Indigoterie et manioc - Sucrerie & affinage

12 AGRICULTURE, pièce de bois dans laquelle effc un collet au-travers duquel palfe le pivot fupérieur de l’arbre. K, K, bras du moulin, auxquels la force mouvante eft appliquée. L , L, charpente & enrayure du comble. M, rigole couverte qui conduit le lue des cannes écrafées, dans lafucrerie. Fig. z. Moulin mû par une chute d’eau. A, A , chaffis de chnpente très-folide. B, table un peu creufée en defl’us, & revêtue de plomb comme au moulin pré­cédent. G,C,C,les trois rôles couverts de leurs tambours de métal, 8c garnis de leurs hérilTons, pivots & crapaudines. D, arbre vertical dont l’ex­trémité (upérieure palfe au travers d’un collet en­cadré dans la demoifelle que doivent porter les pieux de bois EE.F, rouet tournant horifontale­­ment. G, rouet, au lieu duquel on peut fuppofer nne alterne, dont les dents ou les tufeaux s’en­grainent dans celles du grand rouet horilontal. H, grand arbre horifontal ou axe de la grande roue. 11, la grande roue à pots ou a godets recevant l’eau du canal par la gouttière K. L, petite rigole de bois, qui conduit le fuc des cannes écrafées dans la fucre­­ric. M, négretfe qui palfe des cannes ait moulin. N, bagalfes ou cannes écralées qu’une autre né­­grelfe Elit repalfer de l’autre côté du moulin. O , palant ou corde pour enlever l’arbre » lorsqu’il y a quelques réparations à faire. PLANCHE III. Plan des ferfes eu emplacement des chaudières. Noms des chaudières. A, la grande B, la propre, C, le flambeau. D, le fyrop. E , la batterie. Détail du profil. 1,1, I, maffif de maçonnerie très-folide. z , z, z, piés droits qui forment la féparation des fourneaux. 3,5,3, ferles dans lefquelles les chaudières font encadrées. 4, fourneau principal où on allume le feu. f , ç , y , canal, le long duquel la flamme palfe fous les chaudières, & s’échappe parle tuyau de la cheminée. 6, 7, place du bac ou canot, qui reçoit le réfou ou fuc de cannes venant du moulin. 8 , grande écumoire de cuivre. 9 , grande cuilliere de cuivre. 10, truelle à terrer les pains de fucre. 11 , forme à fucre , débouchée 8c placée dans un pot , pour que le fyrop fuperflu au pain defuere, s’écoule. 1 z , autre forme à fucre fur le bloc, pour en tirer le pain. 13, grande chaudière à fucre , faite de cuivre ou de fer fondu. 14, vaiflèau de cuivre nommé bec de corbin , fervant à verfer le fyrop dans les for­mes. 13, caille de bois grillée par le tond, 8c percée de plufieurs trous, fervant à foutenir un blanchet ou drap de laine blanche, au-travers duquel on palle le réfou ou fuc des cannes. 16, grande chaudière de cuivre à plufieurs pièces, fervant à diftiller le tafia ou l’eau-de-vie des cannes. 17, chapiteau de cuivre avec fon bec. 18, couleuvre d’étain foutenue par des barres de fer 3 elle fc met dans un grand ton­neau plein d’eau froide qui rafraîchit la liqueur dis­tillée qui circule dans les différentes circonvolu­tions. PLANCHE IV. La vignette repréfente 1 intérieur d’une fucrerie. A, gla­cis en briques 8c carreaux, plus élevés que les chau­dières. B , bac qui reçoit le fuc de la canne venant du moulin. C , C , C , C, C , cinq chaudières. D , D, D, D, chaffis fait de fortes tringles de bois, fur lefquelles on pofe les écumoires 8c les cuillieies à la portée des ouvriers. E, negrequi écume la grande chaudière. F, autre negre qui obferve Je bouillon des chaudières. G, autre negre qui, après avoir briféla croûte qui s’eft formée à la furface du fyrop contenu dans les formes, remue la matière , afin que les grumeaux ne s’attachent pas aux côtés du vafe , 8c qu’ils fe puiflent difperfer également. H , vieille chaudière dans laquelle eff une leflîve dont on fefertpour épurer le réfou. I, baille aux écu­mes , ou baquet où on les jette. K, caiffè à paffer le réfou. L, bec de corbin. M, formes à fucre bou­chées par la pointe & pleines du fyrop de la batte­rie, après qu’il a été refroidi dans le vaiflèau ap­­pellé le rafraîchifloir. N , plancher fur lequel eft un citerneau où l’on jette les écumes 8c ce qui fe ré­pand du fyrop, afin d’en faire le tafia. Bas de la Planche. A, partie du moulin ou gouttière qui conduit le fuc de canne dans la fucrerie. B , B , paflage 8c place des ouvriers. C , C, emplacement pour ranger les for­mes , avant de les porter dans la purgerie. D, le bac qui reçoit le réfou ou le fuc des cannes. E, E, E, E, E , les cinq chaudières. F F, glacis. G , fenêtre qui éclaire principalement la batterie. H , bouche du foyer fous la batterie. I, I , I, I, évents des autres fourneaux qu’on a foin de boucher exactement, lorfque le feu eft au foyer. K, tuyau de la chemi­née. L, appentis, efpece de grand auvent, fou­­tenu par des piliers pour couvrir les fourneaux 8c le negre qui entretient le feu fous la batterie. M, rampe 8c efcalier pour defeendre fous l’appentis. PLANCHE V. La vignette repréfente le principal attelier d’une affi­­nerie. 6, 7 , chaudières à clarifier 8 , chau­dière à cuivre, toutes trois montées fur leurs four­neaux. 9, 10, chaudières à clair, f, pompe qui fournit l’eau du bac à chaux dans les chaudières à clarifier. Fig. z. A, manège placé au rez-de-chauffée d’un des pavil­lons, pour tirer de l'eau du puits B. C , le réfervoir général qui diftribue par des tuyaux fouterreins l’eau dans tous les endroits où elle eft néceflaire. D , falles où font les bacs à terre. E, paflage pour aller dans le magafinF fol y a auffi un efcalier pour monter aux étages fiupérieurs qu’on appelle greniers. F, magafin où en défonce les banques de fucre brut que l’on diftribue par fortes dans les bacs ou bails 1 , z, 3,4. G ,bac à chaux conftruit en ciment ou avec un corroi deterre glaife. H K, l’atrelier que la vignette repréfente. L , attelier appellé l’empli. 15 8c 14 , chaudières de l’empli, où on porte les fy­­rops après leur cuiflon. 1 $, formes rangées fur trois rangs près les murs de cette falle, 8c la pointe en bas. Le trou qui eft à cette pointe, eft bouché par un petit tampon de linge. M, chambre à vergeoi­­(e , au-deflùs de laquelle , auffi bien qu’au-deffus des autresbâtimens , font les greniers difpofés de la même maniéré que cette chambre. N, fon poêle ou étuve. P, pavillon dans lequel font les maga­­ims des fucs affinés. R, grande étuve pour les fucs affinés, où on les fait fécher après qu’ils (ont fortis des formes. 11 , réduit pour placer le charbon de terre dont on fe fert pour chauffer le poêle de cette étuve. 1 z, autre réduit où on dépofe dans des ton­neaux à gueule bée les écumes que l’on enleve de la chaudière à cuire. Fig. 3. Coupe du bâtiment par le milieu du pavil­lon qui contient l’attelier à clarifier 8c â cuire, 8c auffi la grande étuve. K, porte de communication de l’attelier des chaudières à la falle de l’empli. 7. une des chaudières à clarifier montée fur fon four­neau. On voit au-deflous de la grille un fouterrein qui communique à la cave qui eft au-deflous de l’é­tuve R 3 il fert de cendrier 8c d’évent. 10, une des chaudières à clair. PLANCHE VI. Vûe perfpeélive de l’intérieur de la chambre â vergeoife ou d un des greniers qui font au-deflus. Fig. 1. Ouvrier qui, après avoir débouché le trou d’une forme bâtarde qui eft pofée fens-deflus-deflous fur une felletteappellée canaple, enfonce dans le fy­rop figé une broche de fer qu’on appelle prime , pour faciliter l’écoulement de la partie du fyrop qui ne cryftallife pas dans les pots fur lefquels il re­­dreflè ces formes devant lui, comme on voit.Fier

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