Transilvania, 2015 (Anul 121, nr. 1-12)

2015-01-01 / nr. 1

Introduction Le titre de Capitale Culturelle Européenne (CCE), en tant que grand événement culturel, a été utilisé de faşon differente par les diverses villes qui ont joui de cette distinction.1 Tandis que certaines villes comme Glasgow, Athénes et Lisbonne ont mis l’accent sur l’amélioration de l’infrastructure (et surtout la derniére qui se remettait aprés une terrible incendie), d’autres ont insisté sur les festivals qui les distinguaient (Florence et Dublin). Finalement, une série de villes CCE ont favorisé le développement de concepts artistiques, y indus l’exploration de l’identité â l’échelíe mondiale.2 Ce fut le cas de Berlin-Ouest, Amsterdam et Anvers, mais aussi celui de Madrid, qui voulait restaurer son identité européenne aprés des décennies de dictature militaire. Le souci identitaire se retrouve, done, dans le cas de villes et de régions qui veulent affirmer un statut á part, généralement different S--------------------------­de ce que Fon croit d’habitude: un profil culturel pour des villes-port comme Anvers et Amsterdam qui offrent bien plus que des diamants et des plaisirs défendus ailleurs, une identité occidentale pour Berlin et finalement une identité européenne pour Madrid. Dans le mérne contexte on pourrait regrouper les villes CCE de deux pays comme la Roumanie et le Luxembourg qui, mérne si trés différents, sont trés concemés par leurs propres identités. Jumelées en tant que CEE en 2007, Luxembourg et Sibiu (Roumanie) ont saisi cette opportunité pour promouvoir leur propre discours identitaire, en dépit des croyances habituelles. De son cőté, le Luxembourg a renouvelé son statut de CEE (aprés le titre porté en 1995) et a indus dans ses manifestations culturelles les territoires de la Grande Région, de la Lorraine, de la Belgique et bassin du Rhin tout et faisant l’Europe se souvenir des territoires perdus par le duché au fii de fhistoire en faveur de ses voisins tout-puissants. De BIBLIOTECA „ASTRA" SIBIU Capitales culturelles européennes et la promotion de l’identité. Comparer le Luxembourg et la Roumanie Dragoş DRAGOMAN, Philippe VAESKEN Université Lucian Blaga Sibiu, Departement des sciences politiques, relations internationales et études européennes, Université de Lille 1 Sciences et Technologies, Telecom Lille 1 “Lucian Blaga” University of Sibiu, Department of Political Sciences, International Relations and European Studies, University of Lille 1 Sciences and Technologies, Télécom Lille 1 Personal e-mails: dragos.dragoman@ulbsibiu.ro, philippe.vaesken@telecom-lille.fr European Cultural Capitals and the Promotion of Identity. Comparing Luxembourg and Romania Mega cultural events as the European Capitals of Culture (ECoC) could be seen as suitable opportunities for setting up strategies for local identity promotion. Alongside artistic programmes, numerous European cultural capital cities promote their identity through favorable mechanisms. This way, they avoid and reject external unfavorable identity images, very often based on strong prejudice. The case study used by this article is based on the ECoC in Romania and Luxembourg, which managed by a successful identity promotion campaign to overpass a given cultural marginality, rather specific to smaller states in Western Europe and to almost all former communist countries in Central and Eastern Europe. Using the ECoC opportunity, candidate cities have successfully affirmed a common cultural dimension, which reunites them with the other European capital cities. In the same time, they have consolidated a dimension that is otherwise difficult to observe, namely the European identity. Keywords: European Capitals of Culture; European identity; European integration

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