Acta Technica Index Vol. 1-10. (1956)

mais entre 1888 et 1913 plusieurs études y parurent en français.* Dans les volumes 19 à 23 il contient régulièrement des comptes rendus des articles parus dans les revues de mathématique et de science naturelle de langue hongroise. Conformément au nom et au caractère de la section des mathématiques et des sciences naturelles, les «Berichte» cultivaient naturellement en première ces branches de la science, mais dans ces nombreux volumes on trouve plus d’un compte-rendu qu’on qualifierait aujourd’ hui comme relevant des sciences techniques. C’est à juste titre que le secrétaire général de l’Académie précisa en 1886 les tâches de la section des mathématiques et des sciences naturelles de la manière suivante : «le domaine d’activité de la section embrasse à partir de la science la plus abstraite, les mathématiques pures toutes les recherches théoriques et expérimentales des sciences naturelles, y compris même leur appli­cation technique et autre, devenue si importante de nos jours».** Il faut louer le secrétaire général, historien des lettres et écrivain pour avoir reconnu il y a exactement 70 ans l’importance des sciences techniques. Les «Berichte» cessèrent de paraître en 1931, mais déjà en 1929 un autre organe de largue étrangère avait commencé d’être publié, la série des comptes­­rendus de la section minière et métallurgique de l’école supérieure minière et forestière de Sopron, successeur directe de la célèbre ancienne académie minière de Selmecbánya. Ces annales contenaient les travaux du corps d’enseignement de l’école, la majeure partie en allemand, une plus petite partie en anglais. Les travaux portaient sur des questions de la chimie, la technologie chimique, la minéralogie, la géologie et géologie appliquée, la géodésie et de la géométrie souterraine, la mécanique, l’exploitation et les machines des mines, la prépara­tion des minerais et du charbon, la métallographie, la technique de chauffage, l’histoire technique des mines etc. et trouvèrent dans la littérature technique internationale un écho et une appréciation considérables. Il en parut au total 17 volumes, le dernier en 1948.*** Entretemps, en 1947, l’Université Technique de Budapest commença à publier un périodique intitulé «Communications de l’Université Technique», contenant des articles écrits en majeure partie en anglais, qui cependant fut de courte durée. En 1947 il en parut un volume, tandis qu’en 1949 on ne publia plus qu’un cahier. Son importance dans la littérature technique internationale pourrait difficilement être mesurée, mais elle ne pouvait pas être considérable vu le peu d’exemplaires qui parvinrent à l’étranger.**** En 1949 la publication à l’étranger de la littérature scientifique hongroise fut profondément transformée. C’est à ce moment-là qu’eut lieu la réorgani­sation de l’Académie dans le cadre de laquelle on créa une section séparée destinée à s’occuper des sciences techniques. C’est un fait connu que parmi les académies scientifiques du monde il n’y en a que peu qui disposent d’une section indépendante pour les sciences techniques. Telles sont par ex. les aca­démies de l’Union Soviétique, de la République Démocratique Allemande, de la Pologne et de la Roumanie, ainsi que la National Academy of Sciences à * A partir du 7ème volume des articles en langue française, en majeure partie chimi­ques paru rent en sept différents volumes. ** Du rapport de Pál Gyulai secrétaire général, Vol. 5. (1886/87) p. 280. *** Les premiers six volumes de la série parurent dans la publication de l’école, le reste, à partir de Vol. VI. (1934) dans celle de la Faculté Minière, Métallurgique et Forestière de l’Uni­versité Technique et Economique »József Nádor« de Budapest. **** En 1947 12 feuilles, en 1948 15)4 feuilles, en 1949 5 feuilles. 2

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