Revue de Hongrie 2. (1908)
15 Octobre - Portraits Littéraires - M. Zoltán Ambrus, par M. Ernest Salgó
PORTRAITS LITTERAIRES M. ZOLTÁN AMBRUS Que fut pour nous M. Z. Ambrus et qu’est-il à présent? C’est à cette double question qu’il nous faudrait donner une réponse, si incomplète fût-elle, au moment où paraît l’ensemble de ses œuvres. (!) C’est là, pour ainsi dire, une nouvelle étape dans sa carrière littéraire. Chaque jour, en effet, voit éclore bien des «œuvres complètes» ; mais pour M. Z. Ambrus, cette publication a une signification plus large que pour d’autres écrivains, qui ont atteint à l’apogée de leur carrière. Elle n’est, le plus souvent, chez eux que le fait de la postérité elle-même, ou bien elle en est comme l’anticipation; dans le cas de M. Z. Ambrus, qu’on nous (’) Les œuvres complètes de M. Z. Ambrus sont encore en cours de publication (Librairie Révai Testvérek) ; Septembre dont nous commençons la publication dans ce numéro, sera sans doute un des romans les mieux appréciés de cette collection des œuvres de l’illustre écrivain. Le portrait que trace ici de sa physionomie si intéressante M. E. Salgo, met très bien en relief ses rares qualités de romancier et d’essayiste. Qu’il nous soit permis de rappeller à nos lecteurs que, dans le numéro du 15 mars de la Revue de Hongrie, (lère année, Ier tome) nous avons déjà donné un conte charmant de M. Ambrus, Le pêcheur et le marin. Note de la Rédaction.