Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 1. kötet, 1762 (Encyclopédie, ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers)

Art militaire - Evolutions de la cavalerie - Fortification

6 ART MILITAIRE. PLANCHE XIV. PLANCHEXV. efpece que la précédente. AA, plaque de cuivre jaune, fur laquelle eft creufé le baflînet où fe met l’amorce, 8c qui répond à la lumière. B, canon ou boîte, où fe met la charge de poudre. C, poids maffif qui s’élève plus ou moins haut, fuivant la force de la poudre, 8c qui ell: retenu par les crans de la cremailleve D. E, E, tenons qui s’ouvrent, îorfque le poids s’élève, 8c qui l’empêchent de defeendre, quand il eft élevé. Fig. y Elle repréfente le mortier dont on fe fert depuis long-tems, pour l’épreuve des poudres qu’on re­çoit dans les magafins des places. 6.Cette figure eft la coupe ou le profil de la machine infernale échouée devant Saint-Malo. A, coupe de cette machine fuivant fa largeur. B , fond de calle, rempli de fable. C, premier pont rempli de vingt milliers de poudre, avec un pié de maçonnerie au­­delfus. D , fécond pont garni de lix cents bombes 8c carcaftes, 8c de deux pics de maçonnerie au­­deftus. E, troifieme pont au-deffus du gaillard, garni de cinquante barils à cercle de fer, remplis de toutes fortes d’artifices. F, canal pour conduire le feu aux poudres 8c aux amorces. Le tillac étoit garni de vieux canons 8c autres vieilles pièces d’artillerie. PLANCHEXII. Fig. i. Bélier fufpendu. i, poutre béliere. 3, tête du bélier. 4, bandes de 1er à l’extrémité du bélier, ç, chaîne de fer dont un des bouts eft attaché au cro­chet 6. 9 , p , liûres de plufieurs tours de cordes à ia diftance d’environ deux piés les uns des autres, pour fortifier le bélier. 7, extrémité de la poutre béliere, où eft attaché un cable qui finit par plu­fieurs branches, à chacune defquelles il y avoit plufieurs hommes pour mettre la machine en mou­vement. 10, chaîne ou gros cable qui tenoit le bélier fufpendu à la poutre 11. 12, chaftis fervant de bafe à l’efpece de cage ou de tortue dans la­quelle eft renfermé le bélier. 2.Balifte de fiege, fuivant M. le chevalier Folard. 2, bafe de la balifte. 3 &4, montans. f 8c G, traver­­fims. 7,7 , les deux chapiteaux du traverfant ^. 8 , les chapiteaux de celui d’en-bas G. 9, poteaux équarris qui foutiennent 8c fortifient les deux tra­­ver fans. 10,10, font les deux écheveaux de cordes de droite 8c de gauche. 11, 11 , les deux bras enga­gés dans le centre des écheveaux. 12, corde atta­chée aux deux bras. 13, traits qui font lancés parla balifte. 14, 14, partie courbe des montans. if,couf linets pratiqués dans la courbure des montans. icT, arbrier fur lequel eft pratiqué un canal parfaitement droit, où l’on place les traits que la balifte doit chafter. 17, noix de la détente. 18, treuil autour duquel fe dévidé la corde, 19, main de fer qui lert à accrocher la corde à Ion centre, lorlqu’on veut ban­der la balifte. 20, clpece de table ou d’échafaudage fur lequel l’arbrier eft en partie foutenu. 3.C, catapulte de batterie, fuivant M. le chevalier Folard. A, B, D 8c E, font des parties de la cata­pulte repréfentées en grand. Voye£ Catapulte. PLANCHE XIII. La partie fupérieure repréfente les differens outils ou inftrumens dont on fe fert dans l’attaque des places. Fig. 1. Plan d’un gabion. 2.Elévation d’un gabion. 3.Fafcine. 4.Fagot de fappe. y.Piquet. G. Panier. 7.Sac-à-terre. 5.Blinde. 9.Sacs-à-terre difpofés pour former un creneau. 10.Efcoupe. 11.Pioche. 12.Pic à hoyau. 13.Pic à roc. 14.Pic à tête. 1 f. Feuille de fange Fig. 1 G. Pelle ferrée. 17.Bêche. 18.Louchet de Flandres.' 19.Croc de fappe. 20.Fourche de fappe. 21.Ma (Te. 22.Hache commune. 23.Serpe. 24.Plan d’un mantelet roulant. 2f. Profil du même mantelet. 26.Mantelet vu du côté intérieur. 27.Mantelet vû du côté de l’ennemi. 28.Ancien mantelet. 29.Chandelier. 30.Brouette. 31.Cheval de frife. 3 2. Chauflêtrappes. Seconde partie, ou partie inférieure de la Planche XIII. concernant le tracer des lignes 8c leurs mefures. Fig. 1. Cette figure fert à expliquer la conftruéfion des lignes, 8c elle fait voir les mefures de leurs diffé­rentes parties. 2.Partie de ligne achevée. 3.Partie d’un camp retranché en terrein inégal ou irrégulier. <z, æ, ligne, b, é, ponts de communica­tion des quartiers couverts de part 8c d’autre par de petits retranchemens en forme de petites demi­­lunes , redoutes ou lunettes. La première partie, ou la partie fupérieure de laPlanche, repréfente lix profils de lignes propofés par M. le maréchal de Vauban. La fécondé partie de la même Planche fait voir une par­tie du camp de l’armée qui fait un fiege, renfermée entre les lignes de circonvallation 8c de contre­vallation. S, S, ligne de contrevallation, laquelle eft oppofée à la ville. T, T, ligne de circonvallation oppofée à l’ennemi extérieur ou à la campagne. R, R, redan de deux lignes. P, P, ponts pour la commu­nication des quartiers, couverts des deux côtés par des efpeces de petites lunettes ou redoutes. Q, quartiers. Fig. 1, a, a, plan d’une partie de la ligne de circonvalla­tion de Philifbourg en 1734.C,c, foflé de la ligne, é, é, puits pratiqués au-delà du folle. d,d, avant­­folfé. PP, profil de la même ligne. A, parapet de la ligne. B, fofte. C, C, C, points au-delà du fofte. D, avant fofte. 2.Cette figure repréfente les attaques d’une place régu­lière fituée en terrein uni ou régulier. A, B, baftion du Iront de l’attaque. C, demi - lune du même front. D, D, prolongemens des capitales de A & B. E, prolongemens de la capitale de la demi-lune. F, F, piquets bouchonnés de paille ou de mèche al­lumée, pour marquer le prolongement des capitales qui doivent fervir à la conduite de la tranchée. G, G, batterie à ricochet des deux faces 8c du chemin cou­vert de la demi-lune C. H, batterie à ricochet de la face gauche 8c du chemin couvert du baftion A. I, batterie à ricochet de la face droite 8c du chemin couvert du baftion B. K, batterie à ricochet des deux autres faces 8c du chemin couvert des baftions A 8c B. L, L, batteries à ricochet des faces 8c du che­min couvert des deux demi-lunes collatérales M 8c N. 0,0, batteries à bombes. P, P, places fur la fécondé ligne, où l’on pourroit mettre les batte­ries, s’il les falloit changer. Q, Q, cavaliers de tranchée qui enfilent le chemin couvert. R, R, demi­­places d’armes. S, S, piquets fur le prolongement des pièces attaquées, pour l’établiftement des piè­ces à ricochet. T, T, paftages que Ton fait en com­blant la place d’armes avec des fafeines, pour me­ner le canon aux batteries. V, V, redoutes qui ter­minent la fécondé parallele Y , Y. X,X, première parallele ou place d’armes. Z, Z, troifieme parallele

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