Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 4. kötet, 1765 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)
Forges ou art du fer - Section cinquieme, Des deux especes de senderie.
4* FORGES OU ART DU FER. Noms des différentes efpeces de verges. Nombre des taillans. Nombre des rondelles & des fourchettes. Epaiffeur des uns & Nom-1 des autres. |bre des! ! verges. Largeur des bandes | avant la fente , ex- 1 primée en lignes. B yfupérieure.6 S . Vitriere. ^ ? inférieure. Total.7 6_______ 13 113 lignes. j II 33 lignes’ •Sfupérieure. Couliere. ? inférieure. Total. 6 V ' 7 6 13 11 4 1‘goes. ^ T r 44 lignes!"" Hfupérieure Soüere. ? inférieure. Total. ? 4 - ■6 i 119 5 ou 6 1«nes- |9 45 ou 54 ,ignes^fupérieure. Moyenne, ? inférieure. T otal. 3 4 5 ___4_ 9 7 6 ou 7 i'snc*> ,7 42 ou 49 Hsnes-Hfupérieure, Fanton. ? inférieure-Total. 3 2 4 3 7 T 9 ou 10 "Snes- 1 5 ; 45 ou 50 Hs,les- | Petit feuil- ÿr,'1,'riel1" latd- ^inférieure. Total. 2 1 12 1!Snes-| ^lignes. i ",U 32 ï 3 T PLANCHE IX. Plan général de la fécondé efpece de fenderie , dite fenderie à double harnois. A & B ponts fous lefquels pafte l’eau qui vient de l’étang ou bief du côté d’amont : l’entrée de ces ponts eft fermée par des empellemens ou pelles de garde. CD canal ou courber qui fournit l’eau à la roue E F des efpatards. D empellement particulier de cette roue que l’on ouvre avec la bafcule D à l’extrémité d de laquelle eft fufpendue une bielle ou perche avec laquelle on abaiffe ou on éleve la bafcule pour lever ou abaiffer la pelle D. wVS arbre de la roue fe raccordant en S avec l’efpatard ou applatiffoir inférieur. V hérifton fixé fur l’arbre qui communique le mouvement à la lanterne X de l’arbre X T , qui fe raccorde en T avec la troufte fupérieure des taillans. cc le bafehe qui fournit l’eau aux efpatards S & aux taillans T : l’eau qui a fait tourner la roue EF s’écoule par le fous-bief G, pafte fous le pont G H , & fe perd dans le fous-canal. & porte qui communique par un pont au-deflus des courfiers. P Q autre courber parallele au précédent, qui fournit l’eau à la roue du martinet. P empellement de cette roue. Q R roue à aubes de l’arbre du martinet. uut arbre du martinet, rs cames au nombre de douze. rp manche du martinet, p le martinet pofé fur fon enclume, qui eft placée dans fon ftock o; le martinet fert à redrefler la verge & à en abattre les rebarbes. 1,2,3 trois des piliers qui foutiennent la charpente du comble de l’attelier. A A, B B portes de la fenderie du côté de l’étang;entre ces deux portes eft la boutique ou petite forge pour radouber les outils, h porte de la boutique vis-à-vis les taillans T. / la forge, i le foufflet. m l’enclume. n n établi vis-à-vis d’une fenêtre. L’eau qui pafte fous le pont B fournit aux deux empellemens K & SS. 1K courber fouterrein qui fournit l’eauàl’empellement de la roue L M ; cet empellement s’ouvre au moyen de la bafcule K h, que l’on abaifte au moyen d’une perche fufpendue à l’extrémité k de la bafcule ; l’autre empellement S S fert à clébarraffer de l’eau fuperbue. I. M la roue à aubes dont l’arbre y Y T fe raccorde en T avec la troufte inférieure des taillans & par le renvoi de l’hériflonY & de la lanterne Z ftxée fur l’arbre { S avec l’efpatard fupérieur : l’eau qui a fait tourner la roue LM, s’écoule dans le fous-bief M N, pafte fous le pont N O, & fe perd dans le fous-canal. 4,5,6 les trois autres piliers qui foutiennent le comble de la fenderie.bége entre les deux équipages pour repofer l’ouvrier, g g table à botteler, vis-à-vis de laquelle eft le fourneau à recuire les liens, indiqués par les lettres 44. Le four à chauffer les bandes eft placé vis-à-vis des équipages S ôc T des efpatards &: des taillans à la distance de dix-huit piés ; il eft compofé comme celui de la fenderie précédente du four proprement dit, dans lequel on arrange les bandes de fer B B, CD en fautoir &: de deux toqueries a & e , dont les cendriers aa,ee s’ouvrent dans une galerie placée derrière le four, a toquerie dont on voit le detfus & la pelle qui fert à la fermer, après qu’on y a jetté le bois, b communication de cette toquerie avec le four. kV gueule du four par laquelle on enfourne ck on détourne les bandes de fer. d communication de l’autre toquerie avec le four, les rainures que l’on y voit fervent à defeendre une tuile de forme convenable pour intercepter la communication de la toquerie avec le four, e grille fur laquelle tombe lebois&au-deftous de laquelle eft le cendrier qui fournit le courant d’air néceftaire pour animer le feu & lancer la flamme dans le four. H H, O O autres portes de la fenderie. PLANCHE X. Coupe tranfverfaîe &: longitudinale delà fenderie. Fig. 1. Coupe tranfverfaîe vûedu côté du four. QR la roue du martinet, uut l’arbre de la roue du martinet. rs les cames ; on a fupprimé le marteau, l’enclume & le ftock. X lanterne qui par renvoi communique le mouvement à la troufte fupérieure des taillans. 13 arbre fur lequel la lanterne eft bxée. V hérifton caché en partie par la lanterne X;cethériflon qui eft bxé fur l’arbre de la r<Jue E F des efpatards communique direélement le mouvement à l’efpatard inférieur. T la folle qui porte les équipages des taillans & des efpatards ; cette folle de quatorze piés environ de longueur & deux piés d’équarriftage , encochée en-deffous, eft portée par quatre traverbnes qui portent auiïi les chantiers , chevalets & empoiftes des tourillons des quatre arbres du double harnois de la fenderie.