Acta Historiae Artium 7. (1960-1961)

1961 / 3-4. szám - Éva Kovács: Croix limousines en Hongrie

mont, une fusion des deux procédés, du procédé oriental et du procédé occidental, nouvellement acclimaté.30 Ce n’est que par une étude très poussée, entrant dans tous les détails et tenant compte 1 Cette croix a été décrite pour la première fois par Antal Lepold; elle a été complété et restaurée par Lajos Pál en 1942. — Lepold, A. : Az Esztergomi kincstár árpádkori körmeneti keresztje (Une croix processionnelle de l’époque des Arpadiens, au Trésor de la Cathédrale d’Esztergom), Regnum, 1942/43, p. 498 — 500; v. la reproduction de la croix après la page 500. — Esztergom műemlékei (Monuments historiques d’Esztergom), Budapest, 1948, p. 224, fig. 234. 2 Thoby, P. : Les croix limousines, Paris, 1953. — Marquet de Vasselot, J —J. : Les crosses limousines du XIIlesièele, Paris,— 1941. — Marquet de Vasselot, J—J.: Les gémellions limousins du XIIIe siècle, Paris, 1952 (éd. pos­thume par P. Yerlet). — Rupin. E. : L’oeuvre de Limoges, Paris, 1890. — Gauthier, M. — M. S. : Emaux limousins champlevés des XIIe XIIIe et XIVe siècles, Paris, 1950. 3 En Europe méridionale, en Sicile, on fabriqua égale­ment des croix champlevées influencées par Limoges (Pa­ïenne, Museo Nazionale — Païenne, Coll, di Scalea). — Accâscina, M. : Oreficeria bizantina e limosina in Sicilia, Bolletino d’Arte, IL S. vol.VII. (1927/28) p. 562-564, fig. 7, 8. — On observe le même fait dans le Piemont (Turin, Museo Civico). — Mallê, L. : Antichi smalti cloisonnés e champlevés dei sec. XI — XIII in raccolte e musei del Pie­­monte, Part. IL Bollettino Società piemontese di archeológia e di belle arti, N. S. vol. IV—V. (1950/51) p. 78 — 79, fig. 28. 4 A propos des croix de Suède, cf. : Arbman, II. : Ett emaljârbete frân Björsäter och nâgra processionskrucifix fràn den äldre medeltiden, Vadsbobygden, 1930, p. 1 — 22. 5 Emaux limousins des XIIe, XIIIe, XIVe siècles, Musée Municipal de Limoges, 1948, Cat. p. 8. 6 Dans la Collection de M. István Balogh, que je remer­cie ici de m’avoir donné des photographies et l’autorisation de les reproduire dans mon étude. — Le fait que la croix était originaire du Département de Moson m’a été communi­qué par M. Antal Kampis. 7 Gerevich, T. : Magyarország románkori emlékei Mo­numents de l’époqe roman en Hongrie), Budapest, 1938, p. 200; sur la reproduction cf. table CCXXXI. 8 Régi egyházművészet országos kiállítása (Exposition nationale de l’art religieux ancien), Országos Magyar Ipar­­művészeti Múzeum (Musée National Hongrois des Arts Décoratifs), Budapest, 1930, Cat. No 304. 9 Malle, L. : op. cit. p. 76, fig. 27. 10 Gerevich, T.: op. cit. p. 203 .—Bárány-Ob er schall, M.:­­Tóth, Z. : Vezető a történeti gyűjteményekben (Guide des Collections historiques), Országos Magyar Történeti Múzeum (Musée National Hongrois d’Histoire), Budapest, 1938, p. 13. 11 Marquet de Vasselot, J.—J. : L’orfèvrerie et l’émail­­lerie aux XIIIe et XIVe siècles, dans: Michel, A. : Histoire de l’art, Tome II. Part. 2. Paris, 1960, p. 917 — 989. 12 En Tchécoslovaquie, le Musée des Arts Appliqués de Prague conserve un crucifix provenant du milieu du XIIIe siècle, daté à tort du XIIe siècle et décrit comme une oeuvre tchèque. — Poche, E. : Umëleckoprûmyslové Museum v Praze, 1955, Cat. No 148. — A Bracice on a trouvé la plaque centrale de la face d’une croix, ornée d’émail et présen­tant un Christ couronné rapporté (Caslav, Musée «Vcela»). — Soupis Pamâtek historickÿch a umëleckÿch v Cechách, XLIV. Prague, 1929, p. 146 — 147; v. la reproduction sur la page 146. — Près de Davle, à Ostrov, on a exhumé, dans les ruines d’un ancien couvent des bénédictins, un très beau Christ avec couronne rapportée et qu’on pense être du milieu du XIIIe siècle. (Prague, Musée National). En imitant ce crucifix, haut de 23,5 cm et orné de toutes les oeuvres connues que nous arrive­rons à donner une image plus authentique de l’orfèvrerie hongroise, enrichie et non appauvrie par les objets importés. d’émaux bleus (en deux tons) et rouge, on a fabriqué deux faux au cours du XIXe siècle (Prague, Musée Municipal — Collection de Buchlov). — Stehlik, Fr. : Falsum románského krucifixu v Sbírkách Musea hl. mësta Prahy, Památky (Historie) vol. XLIII. (1948) p. 88 — 89, fig. 34,35. — Svoboda, K.: Buchlovskÿ krucifix, ibid. p. 89 — 90, fig. 36. 13 Románkori kereszt a magyar n. múzeum gyűjte­ményében (Croix romane dans la collection du Musée Natio­nal Hongrois), Egyházművészeti Lap, vol. IV. (1883) p. 25-27, fig. 2, 3. 14 Genthon, I. : Szent László feleségének keresztje (La croix de la femme de saint Ladislas), Magyar Művészet, vol. XIII. (1937) p. 47 — 53; v. sa reproduction aux pages 49 et 51. 15 Gerevich, T. : op. cit. p. 199 et table CCXXXI. 16 Szeremlei, S. : Hód-Mezö-Vásárhely története (His­toire de la ville de Hódmezővásárhely), vol. IL s. 1. 1901, p. 369; v. la reproduction de la croix après la page 369. 17 Gerevich, T. : op. cit. p. 239 et tables CCLIX—CCLV. 18 Cuivre doré; détruit en 1944. — Szabó, K. : Az alföldi magyar nép művelődéstörténeti emlékei. (Témoignages historiques de la civilisation du peuple hongrois de la Grande Plaine), Budapest, 1938, p. 37; v. la fig. de la page 34. 19 Cuivres dorés; tous d’origine inconnue. Celui qui ap­partient à l’ancien fond du Musée National est haut de 7,3 cm; celui de la Collection des Piaristes est d’une hauteur de 7,7 cm. — Bégi egyházművészet országos kiállítása (Expo­sition nationale de l’art religieux ancien), Országos Magyar Iparművészeti Múzeum (Musée National Hongrois des Arts Décoratifs), Budapest, 1930, Cat. No 349. — Gerevich, T. : op. cit. p. 199. 20 Bronze doré, haut de 5,5 cm; d’origine inconnue. 21 On suppose qu’il s’était conservé dans la Collection de l’évêque Zsigmond Bubics à Kassa (Kosice). — Rêcsey, V. : Nagy-Kövesdi feszület (Le crucifix de Nagy-Kövesd), Archeológiái Értesítő, N. S. vol. XIII. (1893) p. 95 — 96; v. sa reproduction à la page 96. — En 1908, à Sepsiszentkirály, commune de Transylvanie5 on avait exhumé un Christ très semblable à celui décrit plus haut; il est haut de 9,5 cm, en cuivre rouge fondu(?)ciselé et martelé; trouvé dans le cimetière attenant à l’église, il est couvert d’une patine épaisse ne permettant pas de reconnaître les détails. Il était conservé au musée hongrois de Brassó. — Gyárfás, T. : Román feszület Brassóban (Crucifix roman à Brassó), Múzeumi és Könyvtári Értesítő, vol. III. (1909) p. 139 —140; v. la reproduction sur la page 139. 22 Bronze; haut de 8,2 cm; trouvé à Vértesszöllős. 23 Mon étude était terminée quand l’occasion me fut offerte d’étudier, à l’Ermitage de Leningrad, la Collection des oeuvres d’orfèvrerie du moyen age. A part une impor­tante collection d’objects d’art limousins, j’y ai trouvé, à ma grande surprise, un Christ du type de Tengelic (No d’Inv. F. 2941. — Fig. 21.) Le crucifix en bronze coulé, et haut de 17 cm, représente un Christ portant la couronne à trois fleurons et rappelant de près celui de Tengelic. Il lui ressemble par l’anatomie du corps, la facture des côtes, du perizoniurn et des jambes, et n’en diffère que par la proportion étirée du corps et l’expression moins vigoureuse de la tête. Selon la communication que m’a faite Mme E.| A. Lapkovskaya, conservatrice de la Collection, la pièce était d’origine inconnue mais pourrait fort bien provenir d’Europe Centrale, par voie d’acquisition. Je tiens à dire ici ma très vive gratitude à Mme Lapkovskaya qui a bien voulu me procurer photo­graphies et renseignements. 24 Bárány-Oberschall, M. — Tóth, Z. : op. cit. p. 14. NOTES

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