Nagy Francia Enciklopédia - Táblagyűjtemény 6. kötet, 1768 (Suite du recueil de planches, sur des sciences, des arts libéraux et les arts de méchaniques, avec leur explication)

HISTOIRE MINÉRALOGIE - Métallurgie - Ardoisiere d'Anjou

io HISTOIRE NATURELLE. par des puits, mais ces puits n’excluent point les gale­ries, au-lieu que dans cet article M. de F. femble taire des puits & des galeries deux maniérés différentes d’ex­ploiter les carrières d’ardoile. Page S. ligne 13. Prefque tonus les carrières de Rimogne en Champagne, &c. Ônpourroit inférer de ceci qu’il y a à Rimogne plu­­ffeurs carrières différemment inclinées &. orientées. Il n’y a au contraire à Rimogne qu’un feul Sc même banc , dans lequel on a ouvert à la vérité plufieurs folles, mais qui fe communiquent toutes , & qui appartiennent au même propriétaire : ainfi il falloit dire , prefque toutes les carrières au-dejjus de Charleville, ce qui auroit com­pris celles de Rimogne , Saint-Louis, Saint-Barnabé , &c. Page 9. ligne 1 5. La longueur de ce fojfé ejl ce que nous nommons la lon­gueur de la pqriere, & l’on trouve (page 10. ligne 23.) la foncée (pour la rigole') parvenue à fa grandeur , au­­lieu de Ja longueur, qui réglé , comme on le peut voir dans la PL I. la largeur de la perriere. Voilà, comme on voit, une foule de négligences qui ne peuvent que jetter de l’obfcurité dans des articles qui étoient faits au con­traire pour s’éclaircir mutuellement. Page 13. ligne 32. Les Ouvriers pour cet ejjfet font une coupe avec les pics le long des parties (35.36.) de la carrière. Il auroit fallu marquer cette coupe fur le aeffein,cela étoit facile. Page 15. ligne 27. Sur cette première couche dd ardoife moins parfaite, &C. On croiroit d’après cela, qu’il eft queftion d’une mau­­vaife couche pofée horizontalement fur une autre meil­leure dont elle eft féparée d’une maniéré bien diftinéle. La moindre réflexion fur la difpofition des carrières d'ardoife , dont M. de F. traite ici, fait connoitre qu’­elles ne font point compofées de pareilles couches A B. Les bancs a b qui forment ces carrières, font pref­que verticaux. Ce n’eft point un de ces bancs qui eft plus dur & plus taché que les autres,mais chacun eft plus dur & plus taché précifément vers l’endroit a où ii eft plus près de la furface. Page 19. ligne 16 & fuivantes. On a oublié d’indiquer ici que dans tout le refte de cette page il n’eft plus queftion de la Planche III. mais de la Planche première , à laquelle les renvois 18, 32, 31, A & c, c, c , fe rapportent. Page 20. ligne 15. Une de ces machines, &c. Cet alinea & les deux fui­­vans manquent de clarté,je crois même d’exaèlitude; il doit en effet y avoir deux chefs, un vers le levant, l’autre vers le couchant ; tous deux St non pas un feul, doivent être perpendiculaires au lèns dans lequel fe fend l’ardoife; il faut à tous deux couper le bloc pour la détacher. La pente du banc d’ardoile vers le nord ne peut donc pas avoir plus d’influence fur l’un de ces chefs que fur l’autre. Tous deux font par conféquent également folides, ou s’ils ne le font pas, il faut qu’il y en ait une autre raifon que celle que M. de F. ap­porte. Page 22. lignes 216' 22. Contre fes parois extérieures, lifez contre fesparois in­térieures. On afjîed le bafjîcot, &cc. Toute cette manœuvre du baflicot & fur-tout du chaflis fur lequel on le pôle pour le vuider plus facilement, ne me paroit pas clairement expliquée. Quelle eft la pofition de ce chaflis à l’égard du chef de la carrière? le chaflis entier eft-il mobile , ou n’y a-t-il que les deux décharges qui le foient? Les deux chevilles faillantes qui font figurées vers deux des angles du grand chaflis, &: dont il n’eft point du tout queftion dans le difcours, n’empêchent-elles pas les dé­charges de s’éloigner autant qu’il paroit que cela eft né­­celfaire pour le paflage d’un baflicot ? &c. La figure 1. de la Planche II. & Ion explication , bien loin d’éclair­cir ce palfage, en augmentent l’obfcurité ; car le bafli­cot Y que vuide l’ouvrier Z eft pofé à terre, & non pas fur un chaflis. Page 27. ligne 14. Des 24 heures de jour on ne peut guere faire travailler les mêmes que deux ou trois heures de fuite. Cela n’ap­prend rien , car il faudroit encore favoir de combien eft le teins du repos après ce travail continu de deux ou trois heures. Il eft difficile qu’un cheval réfifte à tra­vailler & à fe repofer alternativement deux heures. J’ai vu plufieurs machines mues continuellement par des chevaux, où le tems du repos étoit double de celui du travail, & pour le fervice defquelles il falloit par con­féquent trois relais de chevaux. Même page, ligne dernière. Les pompes coûtent beaucoup de première confruciion, &c. Les pompes dont on fait ufage à la carrière de Ri­mogne au-deflous de Charleville , ck dont il eft fait mention dans la defeription que M. Vialeta donnée de la maniéré dont cette carrière s’exploite, coûtent très­­peu de première conftruêfion & même d’entretien. Comme ces pompes font Amplement afpirantes, il en faut une tous les 25 ou 30 piés de hauteur. Les réfer­­voirs pourroient fe placer dans un angle de la carrière, à-peu-près comme il eft marqué ci-defious; mais il faut regarder comme un grand avantage la propriété qu’ont les engins dont on fe fert à Angers , de pouvoir fervir indifféremment & fuivant le befoin qu’on en a , aux épuifemens des eaux, ou à l’enlevement des matériaux. Page 3 3. ligne 3 6. Si quelques Couvreurs appellent fans en favoir da­vantage ,pureau le pié a b d’une ardoife, c’eft une faute qui ne doit pas être confacrée dans un ouvrage fait pour fixer le langage des arts. Le pureau eft la partie a b de, qui refte à découvert dans une ardoife mife en œuvre ; c’eft pour cela que donner à la tuile ou à l’ardoife un tiers ou un quart de pureau, c’eft n’en laifter à décou­vert qu’un tiers ou.un quart de chacune, & recouvrir le refte avec les tuiles ou ardoifes fupérieures. Uouvrier en taillant, &c. Cet article dit précifément que l’ouvrier ne peut faire de l’ardoife forte que de plus de deux lignes d’épaifleur. Et c’eft tout le contraire, Page 2 5. ligne 3 3. Un des chefs. Page 36. ligne 17.

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